Jours 31 et 32 - Ayacucho

Heureusement, le reste du voyage s'est bien passé! Nous sommes donc arrivés à Ayacucho (signifiant "ville du sang" en quechua), 140000 habitants à plus de 2700m d'altitude.

La ville est connue pour ses églises, 37 au total. Le point infos touristiques nous renseigne très bien sur les environs, on obtient même un plan recensant toutes les églises... oui, enfin on va pas toute les faire.

Nous sommes dimanche, et paraît-il, tous les dimanche se déroule un lever de drapeau et un défilé sur la Plaza de Armas en mémoire de l'indépendance du pays. Il y a notamment un régiment de l'armée et quelques officiels qui font les beaux.

Nous nous baladons ensuite dans la ville, certains quartiers sont à éviter, comme nous le signale un autochtone un peu emmêché mais sympathique. Il y a effectivement quelques "points chauds" dans cette ville: les enfants semblent aimer les bombes... à eau. Certaines nous ont ratés de peu. Heureusement, nous avions une bouteille d'eau pour dissuader les quelques téméraires prêts à nous attaquer au seau d'eau. Balancez vous vos munitions entre vous milles sabords!

Le deuxième jour, nous prenons la direction du site archéologique de la culture Wari, civilisation dont les incas sont un peu les héritiers. Ce que nous retiendrons le plus de cette visite, c'est la rencontre d'une "famille" de Lima, venue en mission à Ayacucho, précher "la palavra de Dios" (= la parole de Dieu). Ils sont très amicaux, ravis de rencontrer trois français. Ils se font des vidéos assez comiques: tous en groupe, saluant leurs "frères de Lima" à la caméra, le pasteur prend la parole tel un commentateur sportif, "nous voilà sur le site de Wari, nous profitons du soleil, l'après-midi est agréable, nous remercions le seigneur...".

Nous nous étions rapprocher d'eux pour avoir quelques explications pensant que l'un d'entre eux était un guide... finalement on aura entendu un guide spirituel, voulant nous évangéliser (oui, encore un) païen que nous sommes. Il faut écouter le seigneur pour atteindre la Salvacion (= le Salut)... Ils nous chantent ensuite quelques chansons de leur paroisse.

Ils nous font également goûter le fruit du Tuna (= figuiers de barbarie). Très bon, très juteux, j'en mange plusieurs en espérant ne pas avoir de problèmes digestifs les jours suivants (NDLR: aucun problème recensé!).

Ensuite, nous allons sur le site de la bataille d'Ayacucho, à la pampa de la Quinua. Il y a maintenant un grand obélisque abritant un petit musée en mémoire de cette bataille. C'est Mercedio (à gauche sur la photo, à côté de son ami Luis) qui nous fait la visite. Il a 11 ans mais est déjà bien à l'aise et ne manque pas d'entrain pour s'occuper des touristes et leur faire un petit cours d'histoire! Il nous fait également monter au mirador, un vrai pro qui remplace son oncle pendant les vacances, et il aime cela.


Le 9 décembre 1824, les troupes indépendantistes (5380 soldats, 1 pièce d'artillerie) menées par Antonio José de Sucre (dont la capitale bolivienne porte le nom et proche de Simón Bolívar), mettent en déroute les troupes de l'empire espagnol (8475 soldats, 14 pièces d'artillerie). Cette bataille de 2 heures est le dernier affrontement de la guerre d'indépendance hispano-américaine, elle scelle l'indépendance du Pérou par une capitulation militaire.

Ensuite, nous nous baladons en direction de cascasdes, mais le temps nous manquent et nous devons rebrousser chemin pour pouvoir attraper un coletivo et revenir à Ayacucho, notre bus pour Cusco est déjà réservé. Deux villageoises en train de laver leur linge dans un ruisseau nous disent que les cascades valent vraiment le coup d'oeil... il faudra revenir un autre fois! Nous passons également par un village où se trouvent de nombreux artisans céramistes, spécialité du coin.


la journée se termine dans un bus une fois de plus, Cusco nous attend!

4 commentaires:

  1. C'est sur que ta religion à toi c'est plus le marchandage que le seigneur!!!

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  2. le seigneur, il existe autant que le père Noël!

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  3. bonjour à nos frères de Lima!!! bonjour la caméra!

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