Batalha decisiva

C'est la bataille décisive paraît-il. Vous en avez sûrement entendu parler aux infos, il ne fait pas bon être traficant de drogue dans la cidade maravilhosa (Rio de Janeiro) ces derniers temps.

Il y a quelques jours, les plus gros gangs ennemis de la ville, dont le puissant Comando Vermelho ont signé une trève afin de se liguer contre les autorités, cela est en partie dû à la création des UPP (Unités Policières Pacificatrices), ayant pour but de reprendre le contrôle des favelas. Bien sûr, les barons de la drogue n'apprécient pas vraiment. Entre autres, de nombreux véhicules ont été carbonisés. En réponse, toutes les forces armées possibles se sont lancées dans une grande offensive contre les traficants.

La police a pris d'assault la favela Vila Cruzeiro, dans la zone Nord de la ville. Les traficants ont pris la fuite vers l'immense Complexe do Alemão, où vivent plusieurs dizaines de milliers de familles. Le BOPE (un escadron de la Police Militaire spécialement formé et affecté aux favelas), appuyé par la Marine brésilienne et 6 chars (!) ont mené à bien les opérations, avec pas moins de 17500 hommes. De nombreuses cargaisons de drogues, des motos, des armes et des munitions ont étés saisies. Il y aurait eu au moins 35 victimes et de nombreux prisonniers, directement envoyés dans des centres de sécurité renforcée situées aux 4 coins du pays.

Aux infos, les titres contenant "guerre à Rio" ont proliférés. Des témoignages d'habitants des quartiers concernés montrent que la population reçoit plutôt positivement l'arrivée massive des forces de l'ordre, même si la police n'a pas été toujours bienvenue, notamment des balles policières sortant un peu trop facilement des chargeurs et un peu trop souvent perdues.

Les évènements des derniers jours marquent sans doute un tournant dans l'histoire de la ville de Rio, un avenir moins dangeureux est peut-être possible, surtout si cette volonté politique s'accompagne d'aménagements dans les favelas (éducation, santé et transports notamment). Cela tombe bien, vu les grands évènements sportifs s'approchant...

Sur cette note d'espoir, je vous laisse à la façon des présentateurs de JT:
Sou Aymeric D. para o Super Blog de Mimic, boa noite e até amanhã.

Et de trois

Bientôt le mois de décembre, Noël et... les grandes vacances, enfin normalement. Au contraire de l'année précédente, je ne pars pas sur les routes rocailleuses de l'America del Sul. Ben nan, je reste à São Paulo, pour "contraintes professionnelles" (!).

Le semestre touche à sa fin, je n'ai déjà quasi plus de cours. En échange, je continue d'aller au stage et ai encore d'autres démarches administratives, comme toujours. Maintenant il faut renouveler le RNE, le numéro d'identité pour étranger.

Qui dit fin de semestre, dit départ d'une partie des gens que je connais ici. En effet, nous voilà à la troisième génération de intercambistas (=étudiants en échange) depuis 1 an et demi. En effet, la plupart des gringos ne restent qu'un semestre, voire deux. Entre les autres français, colombiens, péruviens ou autres européens, beaucoup retournent dans leur pays respectifs dans les jours qui viennent, le reste part à la découverte du continent. Mais ne vous inquiétez, je garde dans un petit coin de ma tête l'idée d'explorer d'autres contrées. Entre autres choses, avec ma petite soeur, on prépare petit à petit nos vacances de Noël ;) Plus d'infos dans les temps à venir.

Et puis décembre, c'est aussi l'été. Et l'été il fait chaud. Par exemple, aujourd'hui à midi, c'était "mode canicule", avec explosion du thermomètre et gouttes de sueurs dans ma chemise. Mais en été, il pleut aussi. Par exemple, aujourd'hui à 17h, c'était "mode déluge", avec trombes d'eau et bouchons sur les routes.

Brésil, pays de contraste.

Vale

Me voilà ancré dans le monde du travail (brésilien). Chaque jour, on recommence: je me lève pour aller en cours le matin, cours qui commencent à 7h30 ou 9h20 selon le jour de la semaine, à 11h, j'en sors direction bandejão pour le déjeuner et ensuite je me rends tranquillement au trabalho (= travail) en bus où j'arrive vers 12h15, 12h30 environ.
Arrivé dans le building (une dizaine d'étages seulement), je sors mon badge pour passer le contrôle à l'entrée. L'ascenseur m'emmène au 6ème étage. Là, c'est mon doigt qui me fait entrer, grâce au lecteur d'empreinte digitale.

Une fois récupéré mon PC portable dans mon casier et donner quelques "olá, tudo bem" (salut, ca va?) d'usage, je m'installe à un des bureaux et branche le tout. Puis, je me connecte au téléphone avec mon mon numéro. En effet, comme chacun s'installe à des places différentes d'un jour à l'autre, le système téléphonique permet de recevoir ses appels de n'importe quel combiné de l'entreprise pourvu que l'on s'enregistre dans la journée. D'ailleurs, plusieurs personnes peuvent s'enregistrer sur un même appareil. Je le sais bien, puisque la semaine dernière, j'ai reçu mon premier appel... qui ne m'était pas destiné. J'ai compris, non sans quelques difficultés que mon interlocuteur cherchait un certain Fuad... inconnu de ma part. Le combiné à la main, j'ai lancé un regard interrogateur à mon collègue le plus proche: il y aurait pas un dénommé Fuad dans le coin? Il n'y en avait pas, l'intéressé n'était pas là.

A défaut d'avoir déjà reçu mon premier salaire en Reais sur mon nouveau compte en banque que l'entreprise m'a ouvert, j'ai obtenu mon vale-refeições. En gros c'est une carte bancaire/ticket restaurant. J'ai le droit à R$18 par jour (je vous rappelle que je vais au bandejão pour R$1,9...). Le petit plus, c'est qu'elle est aussi acceptée dans la supérette du coin. D'ailleurs ma supérette a grandi, d'un jour à l'autre, à ma grande surprise, la surface a été doublée! Des travaux ont été fait en cachette...

Sinon, je continue de travailler sur mon étude de trafic d'une autoroute. J'ai bien bidouillé des tableaux Excel et ai commencé à faire du Geoprocessamento... du quoi? Vous inquiétez pas, je ne savais pas ce que c'était avant non plus. En gros, cela revient à manipuler des données et les cartographier.
Ah aussi, il y a un nouveau locataire chez moi, un Nouveau-Zélandais qui ne parle pas trop portuguais. Et c'est là que je me rends compte que mon anglais a du plomb dans l'aile. Et puis aussi, il fait de plus beau en général. L'été, le vrai, va finir par venir. Hier, il a fait tellement beau que même la climatisation au bureau était presque insuffisante. Ah... ce serait sympa si j'avais une piscine chez moi...

Primeira "semana"

Première semaine. Enfin façon de parler, puisque la semaine n'a duré que 3 jours.

Et oui, on apprécie encore mieux le weekend lorsque la semaine est bien occupée. J'ai de bonnes journées maintenant, levé à 6h20 pour aller en cours, et retour chez moi vers 19h ou plus, cela change du début de semestre et de tous ces beaux après-midi totalement libres!

3 jours de stage, ce n'est tout de même pas encore la routine. Mais je m'y fais assez vite puisque mes journées gardent tout de même la même allure étant donné que je vais toujours en cours. J'ai commencé à travailler pour de vrai au projet (je dois "découper" l'autoroute en différentes portions pour qu'elles soient étudiées séparement).

Pour ce qui est de l'ambiance de travail, elle est agréable. Les collègues sont sympathiques. Je ne connais évidemment pas tout le monde, je n'ai pas retenu beaucoup de prénoms après mon tour du proprétaire à mon arrivée le premier jour! Il y a également d'autres stagiaires de Poli et même un ancien élève qui a fait un double diplôme à Centrale Lyon, et qui parle parfaitement français! Un autre employé a également appris le français, il y a quelques temps maintenant... en étudiant en Belgique.

D'ailleurs le fait d'être français attire toujours un peu de curiosité. Des fois cela donne l'impression d'être une sorte d'attraction, tous ceux qui connaissent quelques mots de français vont le faire savoir!

Primeiro dia

Ce mercredi, j'ai mis ma plus belle chemise pour aller à l'école. Non pas pour être bien habillé en cours, mais pour me rendre à mon premier jour de boulot ensuite, en début d'après-midi. Ainsi, après être allé au bandejão en sortant de cours, une quinzaine de minutes de bus seulement ont été nécessaires pour me rendre à l'edifício Eldorado, où se trouve les bureaux de Logit.

En arrivant, je commence par aller voir la RH. Après quelques petites formalités, elle commence à me faire visiter les locaux et me présente aux autres employés. C'est parti pour une trentaine de "boa-tarde-prazer-seja-bemvindo-obrigado" (bon après-midi, enchanté, bienvenu, merci). Elle me montre mon casier où je peux laisser mes affaires. En effet, il manque un peu de place pour les 57 employés, donc personne n'a de bureau fixe. Le système adopté est donc un peu spécial: il y a un open space avec plusieurs bureaux et quelques salles de travail, en arrivant il suffit de s'installer là où il y a de la place.

Ensuite, c'est Eduardo, le responsable de l'informatique qui prend le relai. Il me fournit un PC portable, m'explique comment fonctionne le système, tous les accès... et me fait enregistrer mes empreintes pour pouvoir rentrer dans les locaux, je peux donc ouvrir la porte grâce au lecteur d'empreintes digitales, et ce n'importe quand, même le weekend...

J'échange ensuite quelques mots avec le patron qui me dit entre autres que je vais travailler avec Sergio sur une étude de capacité d'une autoroute. Ce même Sergio m'explique en quoi consiste le projet, puis j'ai commencé à étudier un manuel d'une centaine de pages pour bien comprendre ce qu'il faut faire. Vers 19h, je laisse le PC dans mon casier. Et voilà, une journée de faite!

Koh Lanta, suite

Après cette nuit mouvementée, nous nous levons aux aurores avec Olivier et Simon afin de retourner au village et faire quelques courses. 45 minutes et 2L d'eau évaporés de nos corps plus tard, nous sommes à Vila do Abraão. Pour le retour, seulement 20 minutes suffiront... en bateau.

Ensuite, après un casse-croûte à base de thon/mayo et sandwichs, nous repartons à Lopes Mendes. Là, je m'initie cette fois au bodyboard. Plus facile pour passer les vagues qu'avec le surf. Après quelques pirouettes, grâce à quelques conseils, j'arrive à prendre quelques vagues. Au retour, nous apercevons un petit singe qui n'a pas peur de nous. On arrive à s'en approcher et à le caresser, notamment Anne-Claire qui a réussi à l'amadouer grâce à quelques miettes restant d'un paquet de biscuits aux chocolat.

Le soir, nous réitérons le riz+feijão mais nous sommes trop fatigués pour le feu. Heureusement, cette fois-ci, je passe une nuit sans surprise, en me réveillant de temps en temps, surveillant la lune. Une nuit en hamac: check!

Le lendemain, nous profitons tranquillement de la plage et du soleil. Mais au fur et à mesure de l'après-midi, le ciel se couvre, la pluie arrive. Aux premières gouttes, le Bahiano nous prête une bâche pour nous abriter. Nous l'installons et décrochons les hamacs. Le temps d'avoir fini, il ne pleut plus, les gros nuages nous ont épargnés. Finalement, après notre jantar (=dîner) habituel, nous rallumons notre feu, avec plus de facilités, nous nous améliorons pour Koh Lanta. S'en suit une deuxième nuit en hamac.

Le dimanche, après quelques parties de tarot entre autres, nous reprenons un bateau pour Abraão en début d'après-midi, après un dernier coup d'oeil à notre plage de Palmas et à l'île d'en face (photo de gauche, ci-dessous. En fait, ce n'est pas une île, mais le bout de la Restinga de Marambaia (dont je vous ai déjà parlé en avril dernier): une fois là, suivez le sable sur plusieurs dizaines de kilomètres... et vous voilà à Rio de Janeiro!


Nous embarquons ensuite pour le continent et rejoignons la gare routière à pied. Lorsque nous voulons acheter nos billets pour SP, il n'y a plus de places dans les bus! De nouveau, nous devons passer par Barra Mensa! Mais nous manquons de liquide pour payer nos billets et le guichet ne prend pas les cartes de crédit. Avec Simon, je repars au pas de course, en tongs, vers l'embarcadère où se trouvent des distributeurs de billets, à près de 2 kilomètres de la gare routière. Je pulvérise ainsi mon record de distance parcourue en tong et en courant! Exténués, nous arrivons juste à temps pour monter dans le bus avant qu'il ne parte. Tout cela pour s'apercevoir qu'il y avait un distributeur dans la station service à 200m de la gare...

Nous arrivons à Barra Mensa: 4h d'attente nous guettent avant que notre bus pour SP n'arrive. Nous allons donc manger dans une lanchonete. La télévision y est allumée, nous apprenons ainsi les résultats du second tour des élections tombés un peu plus tôt. Les quelques clients ne semblent pas beaucoup intéressés par les discours politiques. Mais lorsque que le proprio zappe pour un documentaire sur des lémuriens de je ne sais où, la salle est captivée!

A la fermeture vers 23h, nous partons nous installer dans la gare routière, où seuls un chien bruyant et quelques types louches nous tiennent compagnie. Nous sortons le jeu de tarot, et c'est parti pour une vingtaine de parties! Notre bus arrive finalement vers 2h du matin.

Un excellent weekend se termine, et me voilà bien bronzé pour mon premier jour de stage!

Ilha Grande

Ce weekend, il n'y avait pas que l'élection présidentielle, mais aussi un double "feriadão", grâce à 2 jours fériés, soit un weekend de 6 jours avec les ponts! Ainsi, les traditionnelles questions ont surgi: partir en vacances? où partir? quel temps va-t-il faire? Avec 3 autres français, Olivier, Anne-Claire et Simon, je me suis donc décidé mardi midi pour partir à Ilha Grande le lendemain soir. Une petite vérification de la météo a confirmé notre choix: gros soleil jusqu'au dimanche. C'est mieux, puisque nous prévoyons de faire du camping.

Mercredi soir, nous prenons donc la direction de la rodoviária Tiété. Manque de bol, il n' y aucun bus allant à Angra dos Reis, passage obligé pour embarquer sur le bateau pour Ilha Grande (qui est une île, comme son nom l'indique). Heureusement, après une dizaine de minutes de doute, nous trouvons des places pour Barra Mensa, une ville sur notre chemin, d'où nous pourrons touver un autre bus nous menant à destination.

C'est parti pour quelques heures de bus. Le chauffeur fait quelques arrêts pour déposer des passagers. A l'un d'entre eux, Olivier en profite pour se dégourdir les jambes... mais le bus repart très vite alors qu'il est toujours dehors! Mais un bus ne démarre pas au quart de tour, le temps de faire la marche arrière et nous autres de se demander où est notre acolyte, celui-ci rattrape le bus et peut toquer à la porte pour remonter à bord. Tout va bien, et c'est donc bien à quatre que nous arrivons, un deuxième bus plus tard à Angra dos Reis, où nous embarquons pour la "Grande Ile".

La centaine de plage jalonnant le pourtour de ce morceau de terre accidenté d'environ 25km sur 10 est restée à l'abri de la folie des promoteurs grâce aux "forces du mal". En effet, après avoir été un repaire de pirates, puis abrité une léproserie, une prison, où étaient envoyés les prisonniers politiques, a été construite sur l'île par la dictature militaire de 1964. La prison fût détruite en 1994.

En arrivant sur l'île, au village de Vila do Abraão, nous croisons la route du bateau de l'expédition Tara (photo de gauche). Après avoir parcouru l'Arctique pour enquêter sur le réchauffement climatique, ce bateau de recherche français est parti depuis Lorient pour 3 ans à travers les mers du globe pour étudier le plancton, entre autres. Mes co-voyageurs du weekend, passionés de la mer, rêveraient d'embarquer sur ce bateau!


Une fois à terre et une rapide reconnaissance du village, nous décidons de partir pour la plage de Palmas, à 1h30 de marche à travers la forêt à la recherche d'un camping. Nous n'avons pas de tente mais des hamacs! Le sentier est escarpé, nos sacs sur le dos nous font transpirer et travailler nos molets, mais en échange, nous avons une superbe vue (photo de droite, ci-dessus). A Palmas, nous trouvons Bahiano (surnommé ainsi puisqu'il est originaire de Bahia) qui nous permet d'accrocher nos hamacs sur son bout de terrain pour seulement R$10 par personne et par nuit, il nous prête même une tente pour stocker nos sacs. Le tout à 2m de la plage!


Le long de la plage, il n'y a que notre "camping", un petit restaurant et les maisons des quelques autochtones. Quelques touristes passent à pied pour accéder à d'autres plages. En un mot: tranquilité! Une fois installés, nous partons pour la plage Lopes Mendes, à encore 1h de marche. Cette plage est un bon spot de surf. Parfait pour essayer le surf et le bodyboard que nous transportons depuis São Paulo. A noter que ce surf a été trouvé en piteux état dans une rue de SP et que Simon et Olivier l'ont réparé eux-mêmes!

J'ai donc pu essayer de surfer pour la deuxième fois de ma vie (la première étant à Itacaré, Bahia, il y a un peu plus de 2 ans). Il faut d'abord passé "la barre" et se positionner pour attraper une vague. Je dois avouer que c'est assez épuisant lorsque les vagues te tombent dessus: je plonge dessous ou je saute par dessus? Et surtout, je fais quoi de la planche?! Eh bien la planche part dans tous les sens, heureusement qu'elle reste accroché à ma cheville... Ensuite, lorsqu'une bonne vague arrive, c'est difficile de se tenir debout sur la planche pour un novice comme moi, je n'ai pas réussi à y poser la plante de mon pied plus d'une seconde d'affilé (en y posant un seul pied bien sûr, vu que j'étais déjà en train de basculer dans l'eau à ce moment)! Mon genoux a parfois tenu un peu plus, peut-être 2 secondes. En revanche, j'ai bien pu ressentir la sensation d'être porté par la vague (à plat ventre sur la planche). Et ça c'est fun!

De retour à notre campement, après avoir aperçu un petit singe sur la route, la nuit tombe. Jeu de tarot avec le bruit des vagues avant qu'il ne fasse trop noir. En effet, le groupe électrogène est en panne, et c'est donc à la lueur de la bougie que nous mangeons un bon plat à base de riz et de feijão au petit restaurant d'à côté. Nous enchaînons avec un bon feu sur la plage, que nous allumons un peu difficilement. L'usage d'un déo en spray pour créer une grosse flamme nous aidant fortement! Nous apercevons au loin les lueurs de la fameuse Rio de Janeiro, tout simplement magique. Ensuite, je m'apprête à passer ma première nuit en hamac. Je m'endors tranquillement...

...jusqu'à ce que je me réveille par terre: je viens de tomber! La corde accrochant mon hamac a cédée. Je me lève un peu perdu dans mon sommeil brutalement interrompu et décide de m'installer dans la tente, où dort déjà Simon... dont le hamac est également par terre. Nous découvrirons le lendemain que les bouts de cordes prêtés par le Bahiano ne sont pas très solides et ont écourté pendant notre sommeil. Valeu!

Les jeux sont faits

Voilà, Dilma a été élue présidente du Brésil dimanche dernier avec 56,05% des voix contre 43,95% pour José Serra. Elle devient ainsi la première femme élue à ce poste au Brésil, à l'instar de Cristina Kirchner en Argentine (2007) ou Michelle Bachelet au Chili (2006).

Dilma va avoir une marge de manoeuvre encore plus forte que Lula puisque les partis la soutenant ont obtenu encore plus de sièges à la fos à la chambre des députés et au sénat. Son investiture aura lieu le 1er janvier 2011.