Arequipa

La premiere fois que j'ai entendu parler de cette ville, c'était pour ses creches... Mais pour l'instant, je n'ai rencontré qu'un canyon: le Cañon de Colca, le deuxieme canyon le plus profond du monde.

Je vais rester quelques jours ici, on doit attendre Antoine jusqu'au 2 ou 3 janvier, arrivant fraichement de France. Il va faire le reste du voyage avec Yann et moi.

Reste a trouver comment va se passer le réveillon...

Cap vers le Nord

Après le désert de Sel et l'altiplano bolivien, avec ses paysages magnifiques, j'ai passé la frontière et me voilà dans le désert d'Atacama, au Chili, la zone la plus sèche du monde: ici, il n'y a pas eu de pluie depuis 14 ans!

Je suis actuellement à Iquique, ville côtière et touristique. Hier, plage et coup de soleil étaient au programme. Aujourd'hui, nous partons pour Arica, vers la frontière avec le Pérou.

Ce matin, pour se dégourdir les jambes, Yann et moi avons couru les 10 km de San Silvestre, course à pied à travers la ville d'Iquique. J'ai terminé premier français!

Et puis tout de même: Joyeux Noël!

Cap vers le Sud

Olá!

Je n ai pas le temps de tout raconter en detail, mais le periple continue sur sa lancee (desole pour les accents!!). Apres avoir quitter La Paz pour Potosi, plus au Sud, ou j ai pu visiter une mine d argent, ou les mineurs travaillent encore dans des conditions precaires, je suis actuellement a Uyuni.

En plein milieu de nulle part, cette ville est le point de depart pour decouvrir le Salar d uyuni et bien d autres choses encore. Je pars tout a l heure pour 3 jours de 4x4 dans le desert...

Hasta luego!

Jour 2 - El camino de la muerte

Ou "The Death Road" pour l'appelation plus touristique.

La route la plus dangeureuse au monde, reliant La Paz à la ville de Coroico. C'est une piste de 44 km, avec à droite, une falaise, à gauche, un ravin de plusieurs dizaines voire centaines de mètres, avec plus de 3 km de dénivelé. Si tu rates ton virage... le surnom de la route prend tout son sens! D'ailleurs, il y a 2 ou 3 accidents par an.

La route se parcourt en VTT, 70 km de descente: les 21 premiers sur une route asphaltée, le reste sur la piste en terre. Le parcours se fait avec un guide, par groupe de 2 à 12 personnes. Les paysages sont magnifiques, on a pu faire quelques poses pour l'apprécier, parce que regarder en roulant peut s'avérer risqué!

En posant quelques questions à notre guide, nous apprenons que le dernier accident a eu lieu il y a 3 mois: un guide avait fait une pose pour prendre une photo de son groupe, mais l'appareil en main, il a reculé d'un pas de trop et est tombé dans le vide. L'année dernière, un touriste anglais a mal négocié son virage...

Malgré cela, la route n'est pas si dangeureuse pour qui n'est pas trop casse-cou. Il faut tout de même avoir de bons freins sur le VTT. Et au bout de quelques kilomètres, on se sent vraiment à l'aise sur notre petite piste de 3 m de large!

Maintenant il existe une nouvelle route, il y a donc beaucoup moins de trafic sur la route de la mort. Autrefois, les accidents était encore beaucoup plus fréquents. 15 ans ont été nécessaires pour construire la nouvelle route et il reste des portions en piste de terre et cailloux. Cette route est la nouvelle route la plus dangeureuse au monde selon notre guide, en effet, il y a parfois des éboulements...

NB: je ne peux pas mettre de photos sur le blog pour l'instant, désolé, vous apprécierez les paysages un peu plus tard, lorsque j'aurai le moyen de vous les faire partager!

Jour 1 - Que La Paz soit avec nous

Donc me voici à La Paz, à 3650 m d'altitude, dans l'Altiplano bolivien. La Bolivie, pays le plus pauvre d'Amérique du Sud, compte 8,2 millions d'habitants. L'Altiplano est la région la plus caractéristique du pays et, paraît-il, la plus belle. A 3500 m d'altitude en moyenne, elle s'étend sur 100.000 km2, au ñilieu de la Cordillière des Andes. C'est une région au climat sec, de plus en plus désertique à mesure que l'on se dirige vers le Sud. La Paz est la principale ville de la région et la capitale exécutive et législative du pays, Sucre étant la capitale aux yeux de la Constitution. Ceci fait de La Paz, 2 millions d'habitants, la capitale la plus haute du monde.

Pour ce premier jour, nous sommes partis explorer la ville à pied. La première chose qui me tape dans l'oeil, c'est effectivement la topographie: imaginez une vallée où dans le creux, se trouvent principalement des immeubles et des habitations sur les flancs, ceci, en ne laissant quaiment aucune zone vierge. Dans les rues principales, les petits commerçants sur les trottoirs, les passants, les voitures, les bus bariolés et les mini-vans taxis s'agitent.

Les commerçants boliviens sont plutôts sympathiques dans l'ensemble. Nous avons notamment mangé dans un restaurant au grand bonheur (et amusement!) de la restauratrice. 10 bolis (1,1€) pour une petite salade (et un peu de piment qu'il vaut mieux laisser de côté!), une soupe, un plat et un postre (= dessert). Un soda à la papaye pour 1,5 bolis (17 centimes d'€!!) accompagne le tout. Nous poursuivons ensuite notre visite de la ville: un parc en hauteur pour apprécier la vue sur la vallée puis un marché où les échoppes s'entassent les unes contre les autres à flanc de colline. D'ailleurs, ces collines nous essouflent, l'altitude se faisant sentir.

Près du marché, il y a un petit parc pour vélo, les enfants s'amusent sur leurs bicyclettes. A côté, d'autres enfants travaillent. Une petite fille nous interpelle, suivie de 3 ou 4 autres vendeurs, nous cédons pour une gelatina, un gobelet contenant de la gélatine, surmontée d'une composition à base de lait, genre chantilly. A l'image des enfants travailleurs, d'autres signes de pauvreté sont visibles. Il y a beaucoup de mendiants, parfois même, une mère avec ses enfants jouant pieds nus sur le trottoir, à 10 cm des roues des voitures...

Pour le côté typique, on croisede nombreuses femmes en tenue traditionnelle: grande jupe large, chandail coloré, haut-de-forme et un grand vêtement attaché autour du cou, faisant office de sac... un peu le cliché des brochures touristiques!

Pasajeros en tránsito

Jour 0, 17 de Diciembre

Jour 0, puisque ce n'est encore que le transport. Et oui, une journée d'avion ce n'est pas vraiment le but du séjour.

Et pourtant, la journée s'est passée dans un avion ou dans un aéroport. En prenant nos billets au guichet de l'aéroport de SP, nous découvrons que nous avons non pas 2, mais 3 escales! Notre plan de vol: SP - Rio de Janeiro - Buenos Aires - Asunción - La Paz. Nous avons notamment attendu près de 6 heures à Buenos Aires. Il n'y a pas grand chose à faire dans une salle d'attente d'aéroport, surtout une fois que tu as fais 2 fois le tour du magasin de Duty Free sans rien acheter (parce que nous n'avions pas de devise locale). Ainsi en une seule journée, je me suis rendu dans 4 pays d'Amérique du Sud! Qui dit mieux?

Puis nous sommes arrivés à La Paz vers 1H du matin. Le passage à la douane n'a pas posé de problème. Nous avons pris un taxi pour 50 bolivianos (6€) qui est la monnaie locale pour nous emmener à l'auberge que nous avions réservée, à 10 km, et située 500 m plus bas. Je n'ai d'ailleurs pas vraiment ressenti (du moins pas encore) d'effet à cause de l'altitude. Le long de la route, les slogans et messages politiques sont omniprésents, surtout en faveur de Evo Morales, actuel président, le premier d'origine indigène en Bolivie.

L'allure générale de la ville ne semble pas toujours très soignée. Mais la topographie de la ville semble impressionante, les habitations s'étalant sur les flancs de montagne, de tous les côtés. Mais je vais encore mieux m'en rendre compte de jour.

La nuit était fraîche, une bonne douche chaude m'a fait du bien, c'est d'ailleurs la donne la plus chaude que j'ai pu prendre depuis fin juillet! En effet, l'auberge est vraiment sympa, pour un prix dérisoire vu les services, seulement US$5 la nuit par personne (3,5€). Oui, ici, certains prix sont en dolars américains.

Une nuit de sommeil et le lendemain, à l'attaque!

C'est (presque) parti!

4H30 du matin, c'est à cette heure là que je dois me lever demain pour aller prendre mon avion. Aujourd'hui, c'est donc les derniers préparatifs. Mes deux bagages sont prêts, ou presque, celui qui vient avec moi et celui qui reste à SP (vu que je libère ma chambre).

Le voyage s'est précisé aussi. Le 15 janvier, je quitterais Lima en train. Je vais emprunter le train le plus haut du monde, reliant Lima à Huancayo au Nord-Ouest, en 12H. Autre date fixe sur mon itinéraire, le trek du Chemin des Incas, 42 km et 4 jours de marche à travers la Cordillière des Andes pour atteindre le Machu Picchu. Départ le 22 janvier.

Voilà la fin de ce premier semestre, maintenant place à l'aventure.
En avant!

Viagem para America do Sul

Premier acte.

Vous l'attendiez tous, le voici: mon premier message à propos de mon trip à travers (une partie) du continent Sud-Américain.

Oui, une partie seulement, bien que l'idée de départ était un peu plus ambitieuse. Après avoir un peu réfléchi à la question, nous pensions, Yann et moi, partir pour Montevideo en Uruguay, puis rejoindre l'Argentine en commençant par Buenos Aires, traverser le pays jusqu'au Chili, atteindre le Pacifique puis remonter vers la Bolivie et enfin le Pérou pour récupérer un avion Lima-SP.

Mais les plans ont changé. En effet, nous n'avons "que" un mois et demi pour voyager, la semaine de rattrapage étant début février, soit 45 jours pour essayer d'en prendre plein les yeux. Cet été (oui, moi je suis en été en ce moment, pour ceux qui n'ont pas suivi ou qui sont nuls en géographie, je rappelle que cela est pour cause d'hémisphère Sud!), nous allons nous attaquer à la Bolivie et au Pérou. Pourquoi ces deux pays? Et bah pourquoi pas?! En fait, dans mon exploration du continent, il faut bien commencer par un bout, et j'espère pouvoir visiter l'Argentine et le Chili l'année prochaine.

Pour le moment, seuls le début et la fin du voyage sont bien programmés. Nous allons nous rendre en avion à La Paz, le 17 décembre, c'est-à-dire jeudi prochain. Nous décollons à 9h30 de l'aéroport de Guarulhos à SP, direction Rio de Janeiro, puis une autre escale à Asunción au Paraguay puis enfin La Paz à 1h le lendemain matin. Le retour s'effectuera le 1 février par un vol direct La Paz-SP.

Le reste... va en grande partie se décider sur place. Le trajet approximatif, que j'ai rapidement résumé sur le schéma ci-contre est: La Paz-Sucre/Potosi-Uyuni, passage par le Nord du Chili pour rejoindre le Pérou puis Arequipa-Nazca-Lima-Cuzco-Puno et retour à La Paz.

De là vont sans doute se rajouter quelques autres villes dont on entendra parler sur place ou conseillées par les Peruanos (= Péruviens) présents à SP. D'ailleurs, la plupart de ceux que l'on connaît, finissent leur semestre et rentrent chez eux à Lima, l'occasion pour nous d'aller les voir là-bas et de bénéficier de leur connaissances pour découvrir la ville!

Côté découverte, je pense que le "moments fort" de ce périple sera d'abord le Machu Picchu, près de Cuzco, une des 7 nouvelles merveilles du monde, un endroit magique paraît-il mais aussi le premier lieu touristique du continent. La vue du Désert de Sel, près de la ville d'Uyuni semble également impressionnante. Enfin, j'espère tremper mes pieds dans un nouvel océan: le Pacifique. Il y a également les lignes de Nazca, les paysages incroyables, l'altitude... oui, parce que l'aéroport de La Paz se situe à 4100 mètres, d'après mes informations, il faut entre 1 et 3 jours pour s'habituer au manque d'oxygène!

Je ne vous en dis pas trop non plus. Primo, parce que, dans la mesure du possible, je vais essayer de vous faire découvrir tout cela au fur et à mesure du voyage. Secundo, tout ce que je connais, je l'ai seulement vu à travers mon guide de voyage que j'ai acheté pour l'occasion, des Peruanos ou d'Internet... je pense que je saurai mieux vous en parler une fois que j'aurais vu ces choses de mes propres yeux!

Sinon, côté logement, nous pensions initialement utilisé le principe du CouchSurfing (= surf sur le canapé). Il existe un site Internet où chacun peut s'inscrire et proposer aux autres membres du site un canapé pour dormir, comme si vous accueilliez des amis chez vous. Mais après quelques messages infructueux et à cause des changements de plan et de l'incertitude de nos dates de voyage, nous allons plutôt nous rabattre sur les auberges de jeunesse, au moins pour le début.

Pour se déplacer, je pense que le moyen de locomotion principal sera le bus. Pour certaines portions, l'avion sera peut-être plus adapté, à voir. Le bus, bien que plus long, offre l'avantage de permettre la découverte de nombreux paysages. Faire du pouce n'est pas tout à fait exclu... cela dépendra de la facilité ou non de la chose, et du degré de confiance que l'on aura sur le moment!

Le coût de la vie dans ces deux pays est moins élevé qu'au Brésil. Grosso modo, il semble qu'au Pérou, la vie est deux fois moins chère qu'au Brésil, en Bolivie, c'est encore plus barato (= bon marché). Par exemple, une nuit d'auberge à La Paz coûte environ 9R$ (3,5€).

Moi, no hablo espagnol... Yann, normalement oui, en tout cas à peu près. J'espère qu'on aura pas trop de soucis et que l'on pourra parler portugais ou anglais. Il est trop tard pour que je mette à l'apprentissage de la langue! Je crois plutôt qu'il vaut mieux que je fasse mon sac!

Encore un matin...

...Un matin pour rien » comme dirait Jean-Jacques. Il ne croit pas si bien dire.

En effet, hier matin, je me suis rendu avec Yann et Adrien, au consulat français afin de m'inscrire en tant qu'expatrié. Cela permet notamment de recevoir une carte d’expat’ qui permet de ne pas payer la TVA lors d’achats en France, sous certaines conditions.

Au 14ème étage du building 1842 de l’avenue Paulista, se trouve le fameux consulat. Des bureaux où le personnel parle français! Ce dernier étant en parti français. Un petit d’attente, mais beaucoup moins que pour mes autres démarches administratives, ici au Brésil, ils n’ont pas vraiment l’air débordé au consulat. D’ailleurs les horaires sont assez légers, les bureaux ne sont ouverts que de 8h30 à midi. Pendant ce temps, j’ai pu apprendre grâce à un prospectus qu’il y a environ 18000 français répertoriés au Brésil dont environ 8000 à SP sur un total de 1 million 400 mille expatriés français dans le monde.

Puis Adrien est le premier de nous trois à passer. Il s’enregistre donc, présente quelques documents style passeport, l’employé du consulat lui fait ensuite une petite carte plastifiée : la carte d’expatrié. En France, la présentation de cette carte permet de ne pas payer la TVA et donc de bénéficier du prix détaxé, sous certaines conditions de montant qui me sont actuellement inconnues.

Ensuite, un autre bureau se libère et je m’apprête donc à commencer mon enregistrement. L’employée me demande mon passeport, ma carte d’identité, un justificatif de domicile... et mon attestation de recensement. L’attestation de recensement c’est le papier délivré à la fin de la journée de JAPD, la Journée d’Appel de Préparation à la Défense, le reliquat du service militaire. Il lui faut absolument, elle ne peut continuer sans, il faut la date de remise de l’attestation sinon « le système bloque». C’est bien joli tout ça, mais moi, je ne l’ai pas ce papier, enfin pas au Brésil! Je me tourne vers Adrien :

– Tu l’as avec toi ton attestation de recensement?

– Ma quoi? me répond-il. Arf. L’employée se tourne vers son collègue :

– Rodolphe, tu lui as demandé son attestation de recensement ?

– Euh... oui.

Et là, le comique s’installe. Adrien cherche dans ses papiers mais n’a pas son attestation de recensement, mais ce qui est bizarre, c’est que pour lui, le système n’a pas « bloqu[é] ». L’employé pensait avoir vu son attestation fantôme, mais en fait non, puisque Adrien ne l’a pas! Aucun problème selon Rodolphe, Adrien n’a qu’à lui envoyer l’attestation par mail plus tard. Yann et moi, on se sent un peu arnaqués! On demande si ce n’est pas possible de faire pareil pour nous, histoire d’éviter de revenir. Ah non, le système bloque... oui mais Adrien il a bien eu sa carte... oui mais non.

Là, on se dit vraiment que lorsque la France administrative rencontre le Brésil, c'est du grand n'importe quoi! Finalement, on va tout de même pouvoir faire notre enregistrement sur Internet et recevoir notre carte par la poste, pas besoin de revenir. Rodolphe nous dit que c'est facile mais met tout de même 10 minutes pour trouver la bonne page sur le site Internet du consulat, merci Rodolphe. On a gagné le droit de remplir un formulaire de 4 pages et de scanner tous les documents nécessaires. Une demi-journée pour en arriver là. Merci le consulat.

On fait le bilan

Il est temps de commencer à parler plus en détails de mes projets de voyage. Et oui, ce premier trimestre brésilien se termine bientôt. Mais je vais d'abord commencer par un petit bilan...

Logement
Finalement je suis resté tout le semestre au même endroit: la "pension Jérônimo" comme on l'appelle ici (du nom de la rue Jérônimo França). 450R$ pour une chambre avec ma salle de bain, tout seul, et non plus entre trois comme au départ. Cela est très peu probable que le dono da casa (= le propriétaire) ne trouve personne à rajouter dans ma chambre (oui, du coup il y a deux lits vides!) au prochain semestre donc je préfère changer.

Je pensais laisser ma chambre le jour où j'allais partir en voyage et retrouver un logement en revenant, économisant un mois et demi loyer mais devant retrouver tout de suite un logement en février.

Mais par chance, toujours à la pension Jérônimo, une chambre individuelle va se libérer ce mois-ci. A priori, il n'y a pas de problème pour que j'en prenne possession. Ainsi, je n'aurais pas de soucis à me faire à mon retour et peu de chemin à faire pour mon déménagement (j'ai pas tellement de choses à déménager en même temps). Reste à savoir si Vitor (le dono da casa) va encore chercher à m'arnaquer ou pas (en augmentant le loyer sans raison)... Vitor, il est du genre sympa quand tu payes le prix demandé, mais il ne fait pas de cadeau sinon!

Poli
Venant ici pour poursuivre mes études, je me dois d'en parler (un peu). Sur les 6 matières que j'ai suivies ce semestre, je sais actuellement que j'en ai validé une. 4 autres devraient suivre sans trop de soucis (à moins d'une mauvaise surprise... je touche du bois!). La dernière est plus problématique et je pense pouvoir affirmer que j'aurais l'occasion de goûter à mon premier rattrapage en février prochain, merci le Concreto (= béton, la matière consiste principalement à dimensionner des poutres et dalles en béton armé). J'ai prévu mon retour de voyage le 1er février dans cette éventualité (la semaine de rattrapages aura sans doute lieu début février avant... la semaine de carnaval!). Il me reste un seul devoir ce semestre, après un enchaînement de 4 devoirs en 3 jours ce début de semaine, cela fait plaisir.

Le prochain semestre sera dans le même style, avec la recherche d'un stage en plus. Je connais maintenant beaucoup mieux l'école et le système en général: les cours, les profs, les devoirs... et le baby-foot du foyer! Là, au foyer, nommé le "CEC", il y a même des canapés pour pouvoir faire une petite sieste...


Météo
Je fait un constat malheureux: il pleut beaucoup à SP. Oui, parce qu'au début du semestre il pleuvait ("oui c'est la fin de l'hiver") et en cette fin de semestre... il pleut ("oui c'est le début de l'été"). Entre les deux, il y a eu de tout: soleil, canicule, nuages, pluie, grêle, orages, éclairs, tempêtes, inondations... sauf la neige. Globalement, il fait tout de même des températures très agréables. Grosse modo, en août, une veste légère suffisait, puis un simple pull à partir de septembre... pour ne plus se promener qu'en T-shirt depuis 3 mois. Il y a également eu de grosses chaleurs, jusqu'à 39 degrés au compteur, de quoi profiter de la psicine de l'USP.

Pour information, ces derniers jours, il a fait un peu plus froid (ai-je retrouver mon pull?) et il pleut souvent et en quantité, assez pour que les journaux en parlent à cause des inondations dans la région. J'ai d'ailleurs eu la bonne idée de perdre mon parapluie mardi dernier... très triste de perdre ce fidèle compagnon après 4 mois de bons et loyaux services. Mais aujourd'hui, le soleil est revenu: 30 degrés (mais là il est reparti...). Ici le temps peut changer vite, très vite.

Nourriture
Côté nourriture, ce que je préfère, ce sont les sucos, il y a tout un tas de fruits délicieux qui ne demandent qu'à être goutés. Sinon, la pizza est très appréciée à SP (je crois que c'est la ville au monde où il se mange le plus de pizza), il existe notamment le rodizio de pizza: pour environ 17R$ (7€), c'est pizza à volonté parmi plus 40 saveurs différentes! Dans le même genre, le resto au kilo où la glace au kilo sont également excellents! Je dois encore tenter la churrascaria, qui est l'équivalent du rodizio mais pour les viandes. Mais mon principal repas reste le bandejão auquel je vais 8 ou 9 fois par semaine en moyenne! Riz et feijão, il n'y a que cela de vrai. Je dois avouer que je ne cuisine pas beaucoup chez moi, la pile de vaisselle sale qu'il y a en permanence dans l'évier, du fait de la feignantise de quelques résidents de la pension, ne m'y encourage pas vraiment non plus.

Cheveux
Oui, une fois n'est pas coutume, un petit point sur ma coiffure: à ma connaissance, je n'ai jamais eu les cheveux aussi longs! J'envisage une visite au coiffeur dans de brefs délais, avant de partir en vacances, ci-contre, voilà ce que cela donne avec "l'effet mouillé".

Voyage
Le voyage se rapproche, je vous en dit plus dans un prochain message.