Sécheresse

Comme je le disais dans le message précédent, ici, il fait beau. Et c'est le cas pour une très grande partie du Brésil. Mais il fait tellement beau et cela fait tellement longtemps qu'il n'a pas plu que cela a d'autres conséquences.

En effet, le taux d'humidité dans l'air est très bas. Un taux inférieur à 50% peut déjà provoquer une gêne pour respirer. Entre 10 et 20%, c'est le seuil d'alerte. En-dessous de 10%, c'est le seuil d'urgence. A SP, il est inférieur à 20% depuis plusieurs jours. A certains endroits, il descend jusqu'à 11 ou 12%.

Déjà de nombreux incendies se sont déclarés dans plusieurs régions, et rien que dans l'état de SP, une trentaine de chutes d'eau sont à sec, dont une chute d'environ 50m...

... faut que j'aille à la plage!

Vinte e três

Et voilà, un an de plus, une fois de plus.

Au contraire de l'année dernière, je n'ai pas de panne d'ordinateur. Je n'ai pas non plus de rapport de stage en suspens, par contre, je suis toujours à la recherche de mon stage, un deuxième entretien est prévu dans l'entreprise où je souhaite travailler. Cette fois-ci, je devrais peut-être dessiner une maison, qui sait?!

Une autre différence, c'est la météo. Il y a un an, il faisait froid. Un bon pull et un blouson étaient le minimum requis, mais en ce moment, le soleil est de sortie, et il ne se tourne pas les pouces, les températres avoisinant les 30°C. Personne ne me contradira si je dis qu'il existe des hivers plus rigoureux!

Arranha-céu

Et voilà, j'y suis retourné avant 15h cette fois-ci. De quoi je parle? Mais de la Torre Banespa biensûr, la tour ressemblant un petit peu à l'Empire State Building (le bâtiment blanc de la photo de droite). L'accès y est libre pour y admirer une vue panoramique sur toute la ville de SP. Avec une visibilité d'au moins une dizaine de kilomètres, cela permet d'avoir les 4 vues ci-dessous. L'Edifício do Banespa, de son vrai nom Edifício Altino Arantes a été inauguré en 1947 et était le plus haut building de la ville (avec 162m) avant d'être détroné par le Mirante do Vale (170m), qui est situé dans un creux et parait donc moins haut.

D'en haut, on peut voir une grande partie des éléments caractéristiques de SP: l'Edifício Itália, la Catedral da Sé, la Rua 25 de Março, le Mercado Municipal...


O centro

Comme toute ville qui se respecte, São Paulo a un centre-ville. Et je dois avouer que je ne le connais pas très bien, ne l'ayant que très peu exploré, mis à part quelques rares excursions. Alors aujourd'hui, j'ai pris mon guide de voyage sous le bras et me suis mis à arpenter les rues animées et bitumées de SP.


J'ai commencé par le Parque Anhangabaú, signifiant "Vallée des démons" en tupi-guarani (la langue des indiens peuplant la région avant l'arrivée des colons). Les indiens croyaient que de mauvais esprits habitaient l'endroit. Ce parc est dominé par le Mirante do Vale, le plus haut gratte-ciel du Brésil avec 51 étages et 170m (au centre de la photo de droite, ci-dessus).

Ensuite, la promenade se poursuit, un pont par ci, une église par là, le tout cerné par de grands bâtiments surveillant de haut les badauds. Je fais un tour par la Praça da Sé et ses junkies pickpocket, puis par la Caixa Economica Geral et son centre culturel, où l'on peut, entre autres, découvrir l'histoire de la loterie nationale, une institution au Brésil. Je me retrouve ensuite sur la Praça Páteo do Colégio, lieu où en 1554, une mission jésuite a fondé São Paulo de Piratininga...

Viennent ensuite São Bento, l'avenida São João puis l'Empire State Building local: l'immeuble Banespa. Mon guide indique que l'on peut y monter pour apprécier une vue panoramique de SP, malheureusement une employée m'indique que l'accès est fermé à partir de 15h... et il est 15h12! Je reviendrai.

Ensuite, je laisse sur ma gauche l'Edifício Martinelli, soit le premier gratte-ciel d'Amérique Latine en 1929, puis retraverse le Parque Anhangabaú en donnant un rapide coup-d'oeil au Prédio dos Correios, soit la plus grande poste du Brésil. Et voilà le Monumento á Mãe Preta, hommage à la race noire, une sculpture représentant une femme noire allaitant un enfant blanc, alors que ses propres enfants sont affamés... Elle se situe à côté d'une petite église aux carreaux cassés et faisant face à une petite place refoulant des effluves d'urine...

Je me dirige alors vers la Praça República et aperçoit l'Edifício Itália et ses 46 étages. Là aussi, d'après mon guide, il y a une terrasse accessible pour les clients du restaurant... mais rien n'empêche de tenter. J'appelle un premier ascenseur pour accéder au 37ème étage. A priori personne ne m'arrête, on m'indique même le chemin d'un deuxième ascenseur pour accéder à la terrasse... mais une fois en haut, une femme m'interpelle. Je suis recalé, sauf si je paye une taxe de R$17 mais elle me dit que l'accès est libre de 15h à 16h (il est 16h28). Je reviendrai.

Les affaires reprennent

Et voilà la saison 2 qui commence. Arrivé jeudi soir après une bonne douzaine d'heure d'avion, depuis, je reprends le quotidien à SP.

En arrivant j'ai eu la tristesse de constater que la température descend vers 13°C vers 21h... mais heureusement, l'hiver n'est pas toujours aussi si "dur" que cela. Hier après-midi, les thermomètre avoisinnaient les 28°C pendant l'après-midi!

Aujourd'hui, j'ai repris les cours (avec un retard d'une semaine... chuuut!) et j'ai à nouveau pu manger des feijãos au bandejão dont les employés sont sortis de leur grève de près de 2 mois ("la grève de la Coupe du Monde") deux jours après l'élimination du Brésil, début juillet.

Je me suis même mis à chercher du travail, enfin un stage. Continuant un processus sélectif entamé en juin (et qui se déroulait théoriquement en juillet...), j'ai eu un entretien dans une entreprise de consulting en ingénierie des transports. Cela a commencé par un inattendu "dessine-moi un arbre" sur une feuille blanche... avant d'autres questions plus usuelles. On verra ce que cela donne.