La Panaméricaine

Egalement appelée la transaméricaine, ou l'autoroute panaméricaine, il s'agit d'un itinéraire de 28500 km de long, reliant l'Alaska à l'extrème Nord du continent, jusqu'à la Terre de Feu, à l'extrème Sud.

C'est un peu l'héritière des chemins Incas, parcourant l'empire du même nom, sillonant les Andes, de même que les voies Romaines en Europe. De tout temps, l'homme a cherché à créer des moyens de communication rapides et efficaces.

L'idée du projet est née en 1889, lors de la première conférence Pan Américaine, mais c'est en 1923, lors de la 5ème édition, que le projet de route est adopté. 2 ans plus tard, les premiers travaux commencèrent pour former un réseau d'échanges commerciaux à travers le continent.

Au final, c'est donc un raccord de différentes routes construites par les 15 pays participant au projet, comme le Pérou et le Chili où je suis passé. Aujourd'hui, il manque seulement un tronçon d'environ 100 km. La forêt du Darien, située entre le Panamá et la Colombie, est classée réserve de la biosphère, l'opposition à la réalisation de cette partie est donc forte. Une absurdité, mais pourtant une réalité, la Panaméricaine passe à Nazca et coupe en son milieu la zone des Lignes de Nazca. Quand on sait que le vestige est classé au Patrimoine Mondial de l'Humanité de l'Unesco, on se demande où les autorités péruviennes ont la tête.

La route traverse des paysages variés, du désert d'Atacama à l'Amazonie. Certains tronçons de belles routes asphaltées en parfait état, d'autres ne sont que des sentiers boueux pendant la saison des pluies. Elle ne consiste pas en une route unique, mais plutôt en un réseau, avec des axes principaux et des axes secondaires, la longueur totale varie donc selon les sources.

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