Jour 10 - Running day

Le réveil sonne tôt ce matin là. Nous quittons l'auberge vers 8h après avoir avalé une boîte d'ananas en conserve entre nous deux. Le plan de la ville étant égaré, nous partons chercher le départ à l'aveuglette, en longeant la côte et en courant. Après avoir demandé à 4 ou 5 autochtones et 2 ou 3 bornes dans les jambes, nous trouvons le bâtiment "Advana", où est censé se tenir le départ de la course mais il n'y a personne. Quelques minutes plus tard arrivent les premiers coureurs. Au fil de la matinée, d'autres arrivent, ainsi que les organisateurs et des policiers en moto. La moto sera sans doute utile pour baliser la course, la matraque et l'arme de poing seront peut-être superflues. Après 2h d'attente, le départ est donné.

Je ne pars pas trop vite... vu le fait que je n'ai pas couru depuis un bout de temps. La course emprunte un boulevard longeant le bord de mer: 5 km aller et autant au retour, soit un total de 10 km. Le paysage entre mer et montagne est agréable, les buildings et le trafic routier un peu moins. Je me retrouve par moment au milieu de voitures et de camions... j'en profite pour signaler que les conducteurs chiliens sont très sympathiques. Ils respectent les piétons, ralentissent, voire même s'arrêtent pour permettre aux gens de traverser en sécurité (chose que j'ai rarement vu au Brésil, ou en Bolivie, et que je verrai rarement au Pérou). Heureusement, c'était également le cas durant la course.

10 km et 54 minutes plus tard, je passe la ligne d'arrivée. Yann arrive quelques minutes après. Nous assistons à la remise des médailles, ces chiliens voient les choses en grand. A la fin, je souhaite connaître le temps du premier... personne ne sait me répondre! A la place, on me donne un diplôme. Chaque participant a également reçu un T-shirt avant la course. Je n'ai pas le droit au podium, mais je suis tout de même le premier français. Pas mal, hein?

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