Transportation planning

Pour notre dernier jour dans le Nordeste, nous souhaitons nous rendre à Raposa, un petit bourg à une trentaine de kilomètres de São Luis. Il paraît que le bus passe près du Marché Central alors nous partons à pied le chercher. Une fois près du marché, nous tournons en rond quelques minutes. Nous demandons où se trouve l'arrêt de bus, et un taxi nous répond qu'il est de l'autre côté. Très bien, nous y allons donc... et là, avant d'arriver jusqu'à l'arrêt de bus, hop, le bus "Raposa" passe sous nos yeux. Allez, au moins 20 minutes de perdues nous disons nous. Finalement, au bout d'une heure, nous abandonnons, nous n'irons pas à Raposa et nous pouvons refaire un tour dans São Luis.

São Luis, avec quasiment 1 million d'habitants est la capitale de l'état du Maranhão. La ville a été fondée en 1612... par les Français! Lors de la conquête du Nouveau-Monde, nos compatriotes d'alors en ont voulu une part. Les Français établirent de bons contact avec la tribu indienne des Tupinambá et avec leur aide, commençèrent à prendre appui sur le continent. Les Français traitaient notamment dans le traffic de Pau Brasil, le bois utilisé dans les teintureries européennes. Mais en 1614, les Portugais ont repris le contrôle et nous ont mis dehors... La ville prospéra ensuite grâce à l'exportation du sucre, puis du coton. Mais au 19ème siècle, la demande diminuât, et la ville entama son déclin. Aujourd'hui, l'économie reprend un peu, notamment avec le tourisme.

Du coup, nous avons le temps d'aller voir le Musée Historique et Artistique du Maranhão. Une guide nous fait faire la visite. Sandra demande si elle ne parle pas anglais... ou français... non, ni l'un ni l'autre. Alors je fais la traduction tant bien que mal. Je tronque une bonne partie des informations, d'une parce que je ne capte pas tout, de deux, parce que la guide ne me laisse pas de pauses pour que je traduise! Grosso modo, le musée rassemble du mobilier et objets du quotidien de familles bourgeoises du 19ème siècle.

Nous tentons d'aller voir un autre musée (journée culturelle en effet), mais lui aussi est fermé pour travaux. Nous errons donc dans le centre historique avant de partir, sac sur le dos, à l'aéroport, où nous entamons notre nuit sur les bancs. Je regarde de temps à autre l'écran affichant les vols, mais il y a encore de la marge. Deux heures avant le départ, je commence à trouver bizarre que le check-in pour les bagages ne soit pas annoncé pour notre vol... et on m'annonce que l'enregistrement des bagages est clos pour notre vol, depuis 5 minutes! A force de ne pas m'inquiéter...

En fait, il y a eu une c....... dans le potage à cause du décalage horaire. Mon heure étant différente de celle de l'aéroport. Je n'ai pas trop bien compris sur le coup, j'étais mieux en train de roupiller sans doute. Toujours est-il qu'une agent de la TAM, la compagnie aérienne (brésilienne), prend les choses en main. Elle nous change de vol: nous ne faisons plus escale à São Paulo, mais à Rio de Janeiro avant de se poser à Curitiba, avec seulement un quart d'heure de retard au final. Valeu!

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