Saint-Louis

Réveillés par les premières lueurs du jour, nous repartons manger de l'asphalte vers 6h du matin. Avant d'arriver à São Luis, nous rajoutons quelques kilomètres pour jeter un coup d'oeil à la bourgade de Morros: un bout de rivière, une église et la messe qui commence.






En cours de route, nous confirmons les propos de l'employée de l'agence de location: il est possible de rencontrer quelques obstacles sur la route! Puis nous repassons sur la BR135 défoncée, sans que le châssis ne touche le bitume cette fois. Nous longeons une ligne de chemin de fer en milieu de matinée. Sur celle-ci, nous restons ébahis devant un convoi de minerai d'environ 300 wagons selon nos estimations, s'étalant sur au moins 3 kilomètres! Et nous atteignons enfin São Luis. Là, il faut encore trouver un toit pour la nuit, surtout que nous devons rendre la voiture à 3h du matin le lendemain au plus tard. Dans le centre historique, nous faisons plusieurs tours en voiture, demandant les prix dans les hôtels et auberges, mais beaucoup affichent complet. Finalement, nous trouvons notre bonheur: un prix correct et bien situé.

A midi, nous décidons d'aller au restaurant. Ce sera le Saint-Louis où nous sommes sympathiquement accueillis par le serveur avec quelques mots dans notre langue de Molière. Mais nous avons un peu déchanté lorsque une heure plus tard, nos plats n'étaient pas encore servis. Il a encore fallu une demi-heure supplémentaire avant de pouvoir manger. Paraît qu'il y a eu un problème en cuisine... En partant, je préviens la caissière, nous n'allons pas tout payer, qu'ils nous fassent une ristourne. Elle me met le prix normal, ajoute les 10% de service, pratique courante au Brésil, et me tend la note. Nan nan nan, je ne paye pas, par principe! Après avoir insisté, ils me retirent le service à contre-coeur.

Pour digérer, nous profitons de nos derniers instants avec la voiture pour nous rendre au Nord de la ville, à la plage. Des bars sur pilotis se répartissent le sable. Des brésiliens remplissent les terrasses, ou s'installent carrément sur le sable, les pieds dans l'eau, et les pieds des tables et chaises aussi. Jusque là, tout va bien, c'est même très sympa. Le problème est la crise cardiaque qu'aurait un écolo pur et dur en voyant les canettes, bouteilles en verre et autres détritus ballotés par les vagues en fin d'après-midi.

Puis nous lustrons vite fait la voiture avec... du papier hygiénique. Ce n'est pas très pratique mais nous voulons éviter le ménage supplémentaire en rendant le véhicule. Nous retrouvons tant bien que mal la route de l'aéroport et rendons les clés sans soucis. Sandra croise deux gamines dans l'aéroport et elles s'émerveillent du fait que Sandra ne comprenne rien! Woaw, des étrangers... alors ils sortent leur téléphone portable pour nous prendre en photo. Alors je prends une photo aussi.

Reste maintenant à récupérer un bus pour le centre-ville. D'après nos infos, un bus relie l'aéroport et le centre historique jusqu'à 21h30. Bon, ça, c'est la théorie. En pratique, comme il est déjà 21h15 et que nous sommes au Brésil, ce n'est plus la peine d'attendre. Nous faisons donc un bout de chemin avec nos nouveaux amis qui habitent le quartier voisin et sont venus se promener dans l'aéroport. Comme nous sommes des gringos, les deux filles (beaucoup plus bavardes que les deux garçons) nous conseillent le taxi... elles sont bien gentilles, mais entre un bus à R$2 et un taxi à R$30, gringo ou pas, le choix est vite fait!

Ils nous indiquent le bon arrêt de bus. Nous leur disons que cela va aller, qu'ils peuvent rentrer chez eux, pas besoin de traîner dehors la nuit à cet âge là. Mais la plus grande des filles demande quand même aux autres personnes à côté et trouve un gars qui va au même endroit que nous, et nous les laissons rentrer chez eux. Notre bus arrive et nous emmène jusqu'au centre historique. Le gars nous dit que nous sommes arrivés. Oui, nous reconnaissons les lieux et puis, c'est le terminus de toute manière! Une fois sortis du bus, il nous demande si on a pas R$5 à lui donner... la réponse est non.

3 commentaires:

  1. Et qu'est ce qui te dit qu'elles ne s'émerveillaient pas de mon bronzage pour une française hein??? lol

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  2. de tte façon tu comprenais rien de ce qu'elle disait alors...

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