Bondinho

Stupeur au réveil, nos sandwichs de la veille ont disparu du frigo! Tant pis, nous avalons le petit déjeuner et préparons d'autres sandwichs pour la journée. Re-direction le Centro pour une visite plus complète.

Le guide dans les mains, nous arpentons les rues et faisons les guignols avec les statues. Nous slalomons entre des cariocas plus pressés que les cariocas que l'on peut voir sur Copacabana, mais tout de même moins pressés que des paulistas.


Nous arrivons ensuite à la Catedral Metropolitana. De style moderne, ce quasi cône de 96m de haut a été inauguré en 1979. Avec ses 106m de diamètre, il peut acceuillir 20.000 personnes debout. A l'intérieur, quatre grands pans de vitraux colorés montent jusqu'à la coupole et un petit Jésus tout frais trône au milieu d'un crèche.

Nous partons ensuite pour le Centre Culturel de Marine (ouvert cette fois-ci) après un détour par le Centre Culturel Banco do Brasil pour voir des expositions qui n'étaient pas ouvertes au public, puisque toutes en préparation...


Chez les bidasses, nous avons eu l'occasion de refaire les guignols: avec des mitrailleuses, un hélicoptère, un sous-marin et un destroyer dans lesquels on peut entrer. La barque dans laquelle se déplaçait João VI, Roi du Portugal, mais une barque grande classe, avec plusieurs dizaines de rames pour occuper autant d'esclaves. Je rappelle (imaginant que personne ne s'en souvient) que la couronne portuguaise a fui pour le Brésil en 1801 sous la menace de Napoléon...


Nous continuons notre balade dans le centre, devant le Teatro Municipal entre autres, puis nous voulons aller au quartier de Santa Teresa. En fait, l'intérêt princpal est d'emprûnter le bondinho (= petit tramway) passant par les Arches de Lapa.

Une fois à Santa Teresa, un quartier plutôt bohème, nous nous rendons compte qu'il n'y a pas grand chose à faire, surtout qu'il pleut. Le cinéma du coin nous fait de l'oeil. A l'affiche, un film en français: Un homme qui crie, l'histoire se passant au Tchad.

Nous reprenons le tramway pour revenir vers Lapa, où nous pensons aller écouter un peu de samba dans ce quartier réputé animé. La pluie incessante nous démotive... et nous retournons à l'auberge taper la discute avec Victoria, une argentine ayant passé deux ans en France et contente de pouvoir reparler français depuis son retour, quelques mois plus tôt.

1 commentaire:

  1. D'ailleurs nous sommes toujours à la recherche des sandwichs et gâteau de Moman disparus...Grosse récompense à celui qui nous les retrouve :-)

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