Alcântara

Ce matin, nous déjeunons rapidement, puisque nous voulons prendre le bateau à 7h du matin pour traverser la Baia de São Marcos et rejoindre Alcântara, ville construite vers le 17ème siècle. Aujourd'hui, 6000 âmes peuplent la ville et il reste encore de nombreux bâtiments de l'époque coloniale, certains restaurés, d'autres délabrés.

Durant le trajet, quelques passagers laissent échapper leur petit déjeuner dans les sachets distribués par l'équipage. Humm. Après plus d'une heure de bateau, nous arrivons sur le continent... à savoir que São Luis est située sur plusieurs îles. La petite ville est très calme, loin de l'influence de la São Luis, seuls les travaux de restauration et d'entretien des bâtiments et la venue des touristes offrent du travail aux habitants.

Ce petit coin perdu abrite paradoxalement le Centre de Lancement de Alcântara d'où sont lancées les fusées du programme spatial brésilien depuis 1990, vu la situation privilégiée, près de l'équateur. Oui mais voilà, les brésiliens ont déjà connu quelques échecs. Le plus triste étant l'explosion d'une fusée peu après son décollage, en 2003: 6 millions de dollars de perte et surtout 21 ingénieurs et techniciens périrent. Je demande comment l'on peut se rendre jusqu'à la base. On me répond que c'est loin... mais de toute façon, la base ne se visite pas. Déception.

Nouvelle déception lorsque l'on nous informe que le meilleur musée est fermé pour travaux. Nous nous rabattons donc sur la visite d'une ancienne demeure coloniale avec un gardien qui nous colle au basque, peut-être avait il peur que l'on embarque le vaisselier. Puis nous parcourons les ruelles pavées sous un soleil cuisant. Nous nous dirigeons ensuite un peu plus en rase campagne et trouvons un restaurant bien isolé: un bon repas avec un litre de suco (= jus de fruit) bien rafraîchissant.

De retour à São Luis, nous avons rendez-vous pour tomar um drink (= boire un verre) avec Klaus, rencontré par l'intermédiaire du site Couch Surfing (dont j'ai déjà parler je crois...). Il nous montre d'abord un peu le centre historique (même si on l'a déjà bien vu, ce n'est pas si grand que cela!), notamment de l'Avenida Dom Pedro II, où se trouve le Palácio dos Leões, c'est-à-dire le palais du gouverneur du Maranhão et le Palácio de la Ravardière abritant la préfecture. Nous allons ensuite dans un bar où quelques amis de Klaus nous rejoigne, dont un procureur du coin qu'ils surnomment "Le Mestre" et William qui dans la vie, avec ses cheveux longs à la baba cool est à la fois ambulancier et policier... normal.

2 commentaires:

  1. hé! pti frère! on a bien gérer ces deux trajets en bateau hein? nous, on n'a pas fait les marioles à gesticuler partout et de ce fait sommes revenus sans y laisser une partie de notre repas! :-)

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