ADM - Top chef Cambodia


Je passe deux jours à Battambang en compagnie de Fairouz et Hélène, françaises rencontrées sur le bateau.

Le premier se passe à vélo afin de découvrir la campagne alentours. C'est le pendant terrestre de la veille. Les enfants, et les adultes, sont tout aussi souriants. C'est parti pour des dizaines de "hello". Les plus hardis des petits cambodgiens courent même après nos vélos. La route devient chemin puis piste perdue dans la pampa. Le soleil tape fort et un rafraîchissement est bienvenu une fois revenu en ville.

Le second est l'occasion de découvrir les secrets de la cuisine cambodgienne dans la cuisine de Nary, qui peut sans doute revendiquer de réaliser le meilleur amok du pays. Et oui, Hélène lance l'idée et, convaincu par les superbes commentaires de voyageurs, je prends un cours de cuisine!

Celui-ci commence par un passage par le marché. Bergamote, citronnelle, racine de taro, bananes, poisson, boeuf... Le must reste le lait de coco : la noix de coco est râpée en quelques secondes à l'aide d'une machine. Et dire qu'en Thaïlande nous l'avons fait à la main ! Un pressoir en extrait ensuite le lait sous nos yeux.

Une fois en cuisine, Toot, le mari de Nary, mène parfaitement sa brigade. Nous pilonnons les ingrédients pour la sauce amok. Nous hachons les éléments de nos rouleau de printemps avant de les enrouler dans une galette à base de blé (et non de riz comme au Vietnam). Nous marinons le boeuf dans une sauce au citron pour le lok lak. Le rituel pour chaque plat : quelques cuillères de bouillon de poule, de sucre, de poivre de Kampot et une pincée de sel.

Le fish amok est cuit à la vapeur dans une feuille de bananier. Les rouleaux de printemps sont frits dans l'huile. Le boeuf lok lak est cuit à la poêle et flambé. Les impressionnantes flammes atteignent jusqu'à un mètre de haut ! Cela permet de tuer 100% des bactéries...

Ces trois plats sont parmi les grands classiques de la cuisine cambodgienne. Pour le désert, des bananes cuites avec du tapioca et du lait de coco viennent compléter le festin. L'exception qui confirme la règle, pas de bouillon de poule dans le dessert.
Après plus de 3 heures de dur labeur, nous pouvons savourer nos créations. Oh que c'est bon !

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