Jours 79 et 80 - Bogotá

Près de 7 millions de bogotanos peuplent la ville. située à 2640 mètres d'altitude. Notre auberge, dans le quartier de Candelaria, près du centre mais plutôt pauvre, malgré de belles bâtisses, est plutôt vide. Nous ne sommes pas au sommet de la saison touristique, la couche de nuages qui ne disparaîtra pas pendant nos quelques jours dans la ville, semble le confirmer.

Nous allons visiter le musée de l'or, un gros musée, assez réputé si j'ai bien compris, notamment pour ses 36000 pièces d'orfèvrerie précolombiennes. La collection compte également de nombreuses pièces en céramique, pierre, coquillages ou encore textile.

Après une foultitude d'objets en tous genres, la visite se termine par une salle en l'honneur de la diversité des couleurs de peaux des colombiens et colombiennes. En effet, à la manière du Brésil, la Colombie est un des pays les plus métissés au monde.

Nous arrivons aussi à téléphoner à Camilo, un colombien qui a étudié avec nous à São Paulo. Il nous invite à une fête. On galère un peu à trouver l'endroit, se perdant dans l'étiquetage des rues (entre la 60 et la 61b ou 61c...). Une fois arrivés, tous les amis de Camilo sont contents de nous dire les quelques mots qu'ils savent en français !

A Bogotá, il est également possible d'emprunter le Transmilenio. Un système de transport de masse révolutionnaire. C'est un réseau de bus ayant la capacité de transporter autant de monde qu'un tramway, voire plus. Des voies réservées, des stations d'embarquement, des bus en accordéon de grande capacité et tout un tas d'éléments faisant de la ville une vitrine pour une multitude de villes de par le monde, possédant maintenant des systèmes similaires, beaucoup moins cher que la construction d'un métro. Le Transmilenio a métamorphosé la ville, réhabilitant des quartiers entiers. Il paraît que le maire de la ville ne s'est pas fait que des amis parmi les cartels...


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