Jour 68 - Et ça repart

5 septembre, 8h30. Avec Yann et son frère Maxime, nous partons pour Guarulhos, une ultime fois, l'aéroport international. "Where are you going?" me demande l'hôtesse... hey ho, faut me parler portugais, ce sont mes derniers moments au Brésil. Vou pra Quito, Ecuador. Maxime, lui, rentre en France après 3 semaines brésiliennes.

Problème, pour entrer en Équateur, il faut pouvoir prouver que l'on en ressortira et donc avoir un billet retour par exemple. Sauf que nous prendrons le bus, et n'avons donc pas de billet. Même si nous n'avons pas des têtes de travailleurs immigrés illégaux, nous réussissons, grâce aux employés de la TAM, d'avoir une pré-réservation pour un faux vol retour que nous ne prendrons pas, au cas où les équatoriens nous cassent les pieds. Allez hop, dans l'avion.

Après une escale à Bogotá où nous devons nous-mêmes transborder nos bagages en soute... faut le savoir pour pas que les bagages se perdent en cours de route, nous arrivons à Quito : 2811 mètres. Nous demandons où se trouve les bus pour le centre-ville... où nous conseille un taxi, la nuit étant déjà tombée: "peligroso" (= dangereux). On en a vu d'autre mais à 6 dollars le taxi, c'est honnête ! Oui, en Équateur, la monnaie c'est le dollar des ricains. Nous arrivons tranquillement à l'auberge, 8 dollars la nuit, un super lit et un gros dodo.

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