Jour 69 - Quito(u) double

Nous n'avons pas de réveil mais nous sommes à l'heure pour le petit déjeuner. Nous partons ensuite découvrir la capitale des équatoriens à pied. Nous nous dirigeons vers le centre ville, avec sa cathédrale, sa place principale. Nous trouvons notre déjeuner dans une petite gargote. La nourriture est digne d'un pays en voie de développement, mais le jus de fruit est vraiment délicieux: un jus de mûres. J'en redemande...

Prochain objectif, le cerro Pinchila, un mont au Sud de la ville, où trône une statue de la Vierge (pour une fois que ce n'est pas une statue du Christ) et offrant un bon point de vue sur la ville. Non loin du début de cette colline, des autochtones nous arrêtent. Attention, c'est dangereux ! Il y a même un écriteau à l'intention des touristes, en anglais, afin de les dissuader de passer à pied... Ils sont bien gentils ces équatoriens à vouloir nous protéger comme ça, mais on n'a pas trop envie de prendre un taxi pour monter. Finalement, on se laisse convaincre, paraît que cela ne coûte qu'un dollar. Reste à trouver un taxi. Eux, quand tu n'en veux pas, ils viennent te harceler en te klaxonnant aux fesses, et quand tu en cherches un, ils sont tous occupés. Là, ils étaient tous occupés, où nous proposaient le trajet à 4 dollars. Il n'y a pas écrit pigeons sur nos fronts, enfin on espère. Nous trouvons finalement un papy nous emmenant pour 2 dollars. On lui demande si le coin est dangereux, il nous répond que non...

Il nous dépose en haut. Après quelques photos, nous décidons de partir plus haut. Pour cela, nous devons rallier le départ du périphérique. Nous redescendons du cerro de la Pinchila, à pied cette fois, en toute tranquillité, pas de dangers à l'horizon. C'est ensuite parti pour plusieurs kilomètres. Nous tâtonnons pour trouver le bon chemin. Nous faisons quelques demi-tours dans les ruelles de Quito, longeons une voie express, un soleil de plomb sur le dos. Il n'y a aucune indication pour guider nos pas. Finalement, après quelques heures de marche, nous sommes à l'entrée d'un parc, à peine indiqué.

Une navette gratuite nous emmène jusqu'au départ du téléphérique. Un parc d'attraction est situé à côté, il est désespérément vide. Nous grimpons dans le téléphérique et gagnons les 4000 mètres. La vue d'en haut est magnifique, toute la vallée s'étend devant nous. Nous marchons 3 ou 4 kilomètres à +4000m.

Le soir à l'auberge, je me rends compte que j'ai pris de bons coups de soleil, sur le visage et dans le cou. Il faut dire que nous avons parcouru 20 kilomètres en altitude à pied en ce premier jour !

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