Jour 9 - João Pessoa

Notre réveil sonne à 4h du matin. Nous avons squatté la chambre d'un des colocataires de Daniel. On attend que Daniel se lève dans la maison silencieuse... il le fera 45 minutes plus tard. Ce qui instaurera la règle des 45 minutes. Son ami surfeur arrive un peu après, il vient nous chercher dans un gros pick-up flambant neuf, sièges en cuir et écran DVD devant le siège bébé. Lui, c'est un tas de muscle, 76kg pour être précis. Avant, il pesait 130kg! Merci l'anneau gastrique.

Nous prenons le chemin de Praia Bela (= belle plage), à environ 1h de route. Là, ils prennent leurs planches et partent dans les vagues. Il y a déjà une demi-douzaine de planchistes à l'eau. Marin et moi, nous nous posons sur la plage et profitons des vagues. Daniel nous dit qu'ils vont surfer pendant environ 1h.

Au bout d'une heure, plus 45 minutes (comme la règle précédemment instaurée l'impose), ils ressortent. Les vagues n'étaient pas bonnes, ils reviendront. Et on repart pour João Pessoa. Daniel va travailler. J'imagine que son ami, dont je ne me souviens plus le nom, part faire de la musculation!

Avec Marin, nous partons découvrir la ville à pied. Nous sommes dans la partie nouvelle, le long de la côte. De là, nous rejoignons la Ponta do Seixas: l'extrémité orientale du Brésil, c'est-à-dire le point situé le plus à l'Est de tout le continent américain!

Ensuite nous partons pour la vieille ville. C'est un autre visage de João Pessoa et de ses 700 000 habitants. Plein de ruelles et d'anciens bâtiments coloniaux... malheureusement délabrés pour la plupart. Daniel nous expliquera qu'une loi les protège: interdit de les démolir. Alors les propriétaires les laissent doucement s'écrouler par eux-mêmes afin de pouvoir reconstruire sur le terrain...

Le soir, nous récupérons nos sacs chez Daniel puis un taxi nous emmène à la gare routière. Le chauffeur est jovial et est fier de nous citer les quelques mots d'anglais que sa fille lui a appris. Il ne réalise pas vraiment que ce n'est pas parce qu'on a une tête de gringo que l'on parle forcément anglais (même si c'est souvent le cas, je vous l'accorde).

Nous arrivons à Recife tard le soir. Nous avons trouvé un couchsurfing, mais seulement à partir du lendemain. Du coup, on hésite entre un taxi et le bus pour rejoindre une auberge. On tente le transport public et la pluie se met à dégringoler juste avant qu'on atteigne l'abri-bus. Une fois dans le bus, la pluie se calme. Mais une fois devant l'auberge, la rue est inondée pile-poil à cet endroit. Un bon bain de pied et nous voilà au sec. L'auberge est désespérément vide mais cela fera l'affaire pour la nuit.

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