Jour 14 - Praia do Francês

Je n'ai pas passé une très bonne nuit à l'auberge. Peut-être le lit, peut-être Marcos qui ronfle. Marcos, c'est un italien qui partage notre dortoir. En plus, la météo de la journée ne s'annonce guère joyeuse. Nous décidons tout de même de nous rendre à la Praia do Francês (= la plage du français). C'est une longue et belle plage à quelques dizaines de kilomètres au Sud de Maceio. Un français fût le premier à en repérer le potentiel touristique et à y installer un restaurant, ce qui a donné son nom à l'endroit. Aujourd'hui, plusieurs dizaines d'autres commerces ont suivi.

Le ciel est gris, avec un peu de crachin de temps en temps. Ce n'est pas comme cela que la plage est présentée sur les cartes postales! On se baigne tout de même et lorsqu'une averse arrive, on se pose tranquillement pour une petite caïpirinha. On passe ensuite dans un cybercafé, j'en profite pour vérifier mon avenir: mes matières sont en cours de validation, ouf.

On revient en minivan à Maceio. Le gars nous entourloupe un peu et ne nous ramène pas à l'endroit prévu. On en profite pour visiter la ville à pied. Encore et toujours des bâtiments coloniaux, dont le Palacio do Governo de l'état d'Alagoas. Il y a une foultitude de drapeaux devant, Marin demande au gardien ce qu'ils représentent. Réponse: ce sont les bannières de toutes les municipalités d'Alagoas. En bonus, il nous dit que l'on peut entrer pour visiter le bâtiment, un guide est même à notre disposition.

Le gars semble se remettre de sa sieste. Il est gentil, souriant, mais n'a pas l'air très dégourdi. On monte l'escalier principal, il nous montre un buste, quelques tableaux. Lorsqu'on lui demande qui sont les artistes... il ne sait pas. Certains tableaux attirent notre attention, ceux dont le titre est "Vue d'un village en Bretagne" ou "Vieux breton"! On apprendra aussi que les deux premiers présidents brésiliens sont issus de l'Alagoas (en 1889 et 1891).

Nous reprenons la direction de notre auberge, mais avant, on cherche à manger. On a beau être dans le centre-ville de Maceio, ville comptant près d'un million d'habitants, on ne trouve pas grand chose à la nuit tombée. Après environ 20 minutes de recherche, on trouve un mini restaurant ouvert. C'est pas cher mais il n'y pas beaucoup de choix... la tenancière nous sert un bout de viande plein de gras et d'os accompagné de 2 sortes de racines, style manioc, mais en moins bon. On se force à manger parce que l'on a faim mais on ne finira même pas nos assiettes.

On se console avec des tapiocas sur le front de mer une fois revenu dans le quartier plus touristique, et plus animé, près de l'auberge. Moi, je suis bien fatigué... et commence à avoir de la fièvre...

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