Comme lors de ma première visite avec Aurélien et Florian, Santiago affiche un ciel gris en permanence. Jose, un ami chilien rencontré à Calcutta me confie pourtant qu'il faisait très beau jusqu'à mars. L'hiver arrive tôt cette année.
La météo est tellement capricieuse qu'il neige sur la Cordillère... et la frontière avec l'Argentine est fermée. Zut. Aurélien, Florian, cela ne vous rappelle pas quelque chose?
Cela contrecarre mes plans, puisque je voulais me rendre à Mendoza dimanche. La frontière est fermée jusqu'à nouvel ordre. La route traverse la Cordillère des Andes. La visibilité au col est nulle, et des éboulements ont eu lieu. Au mieux, le passage sera ouvert mardi. Au pire...
A Santiago, il pleut en permanence depuis vendredi. L'eau courante est coupée depuis samedi matin : la rivière qui traverse la ville est en crue. La station de traitement est saturée tellement l'eau est boueuse. De la boue couleur chocolat que l'on retrouve dans les rues. Ce dimanche, quelques stations de métro commençaient même à patauger. Quelques coupures de courant agrémente le tout.
Que faire? Dimanche, je me rends au musée de l'histoire du Chili. Pas de bol, il est fermé. Le musée de l'histoire naturel en face aussi. Il reste le shopping Costañera, le plus grand de toute l'Amérique du Sud (et avec le gratte-ciel le plus haut). Comme les musées, normalement ouvert le dimanche... il est fermé. La moitié des bars et restaurants de la ville aussi. Quand el niño disjoncte, il ne reste plus qu'à prendre son mal en patience.
On comprend el 'nigno' pour avoir expérimenté exactement les mêmes déconvenues à Londres un certain Noël : musées fermés trois jours, métro en grève (paraît-il très rare) et pluie battante quasiment les trois jours donc tu vois sous toutes les latitudes ...
RépondreSupprimercela n'a pas enlevé ton humour pour donner le titre de l'intitulé de ton message
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