ADM - Road trip


Je quitte la douceur de Nouméa, séduit par la beauté du caillou et le formidable accueil de Thierry, Valérie et Tony. Merci à vous! Ce détour par la Nouvelle-Calédonie valait... le détour.


Cela me laisse quelques jours pour visiter l'île du nord en Nouvelle-Zélande. Arrivant et repartant de l'aéroport d'Auckland, cette fois-ci pas d'hésitation : je prends une voiture.


Je roule directement vers mon premier objectif : Tongariro. Je pensais faire la rando de 4 jours mais la prévision météo n'étant pas encourageante (quelle surprise!), je vise seulement le Tongariro crossing à la journée.


Je commence sous d'épais nuages, rapidement suivi par un petit crachin qui se transforme en une bonne pluie au fur et à mesure de l'ascension de ce paysage volcanique. Je dis volcanique parce que je l'ai lu dans les prospectus, en vrai, je vois que dalle. A peine à 10 mètres devant moi. Être dans les nuages... au sens propre... puisque je suis rincé.


Au sommet, je suis récompensé par des rafales de vent. Je vois à peine les lacs qui font la renommée de "la plus belle rando à la journée de NZ". 4h42 de marche chrono en main qui me font apprécier le confort relatif de ma berline, ma maison pour les prochains jours.


Je remonte par Taupo et Rotorua, via l'autoroute "géothermale", traversant une  zone d'activité volcanique. Là, je suis agréablement surpris par les Huka Falls, où l'eau démontre toute sa force érosive, mais reste un peu sur ma faim au parc de Wai-o-Tapu. Certes les roches et lacs colorés par les rejets naturels de soufre et autre ammoniac sont impressionnants mais les couleurs sont un peu ternes sous les nuages. Ah, il y a aussi le geyser qui se déclenche lorsqu'on le badigeonne de savon... mais je ne l'ai pas vu non plus. C'est une seule fois par jour, à 10h15. Faut le savoir. J'arrive au parc peu avant 11h, pas de bol. Le prix du ticket reste à $32, pas de bol.


Avant de terminer à Auckland, avec sa Sky tower et ses anciens cratères qui surplombent la ville, je continue ma boucle via la péninsule de Coromandel pour voir deux plages en particulier. Sur l'une, se trouve une énorme grotte, dénommée Catedral Cove.


L'autre est renommée pour sa source d'eau chaude, suintant sur le sable à marée basse. Il faut creuser son trou et faire son mix avec l'eau froide de l'océan pour en profiter. C'est rigolo mais à marée basse, le coin est pris d'assaut par les touristes.


Je creuse une pataugeoire en collaboration avec quelques allemands. 100 ans plus tôt, nos aïeux creusaient des tranchées les uns en face des autres. Comme quoi, l'Histoire ne se répète pas toujours. Après quelques efforts, nous trempons nos fesses dans moins de 30 cm d'eau tiède. Et des américains débarquent, mais ils ne comprennent rien aux châteaux de sable. Cérébralement déficients ou culturellement individualistes, ils sabotent notre mur.


A noter que pour une fois, les touristes chinois ne sont pas embêtants, puisqu'ils creusent plus loin. Là où il n'y a pas d'eau chaude. Peut-être fuient-ils la foule. Une autre famille, indienne, est encore plus loin. Ils sont nombreux, alors ils ont creusé une belle piscine, dans la bonne humeur. Je leur explique quand même que la source ne couvre pas toute la plage... ils peuvent continuer à creuser, mais l'eau va rester froide un moment.

3 commentaires:

  1. Oh là là ! On est complètement déroutés puisque sur le programme on avait : Polynésie puis Amérique du Nord or en réalité on " arpente " Nouvelle Calédonie, Amérique du Sud si j'en crois TA carte ! C'est vrai on est dans le Pacifique.

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  2. Eh oui, il y a eu une mise à jour (dès septembre avant le grand départ!). Je te renvoie au premier article début novembre :)

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    1. Alb ayant vécu en Polynésie, avait remarqué que tu n'allais pas dans cette contrée mais j'ai vu la 'dame de La Pointe' qui nous a expliqué le changement de programme effectivement.

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