ADM - Blue mountains

A 2 heures de train de Sydney, un autre parc national : les Blue Mountains.

Arrivé la veille, je pars aux aurores pour observer le lever du soleil sur les Three Sisters, 3 pics rocheux au milieu de falaises surplombant une énorme vallée. Une troupe de cacatoès squatte les lieux.

C'est beau, mais je ne vois pas de bleu. Ah si bien-sûr, le ciel au-dessus est bleu. Les falaises sont ocres. Le fond de la vallée est vert, tapissée de forêts. En face, le Mount Solitary. Il paraît loin... c'est par là que j'vais !

Il faut d'abord emprunter un escalier géant permettant de descendre au fond de la vallée et d'accéder à des sentiers bien balisés. Je croise pas mal de lyrebird, des oiseaux avec des plumes un peu comme des paons.

Je longe le bas des falaises puis le chemin s'enfonce dans la forêt. Je marche à l'ombre de la canopée, me donnant fraîcheur et protection. J'atteins Ruined Castle. Pas de château médiéval ici, seulement de gros cailloux, réminiscence d'une crête rocheuse disparue.

Je continue jusqu'aux contreforts du Mount Solitary. J'escalade les rochers pour gagner encore quelques dizaines de mètres et m'offrir une vue panoramique sur la vallée. Le chemin continue mais je décide de revenir sur les falaises d'en face. Il est midi, je marche depuis près de 6 heures et ma réserve d'eau commence à tarir.

Sur le retour... un trait sombre à 1 mètre du sentier... un serpent ! Je l'observe pendant une minute, puis une deuxième... mais il ne bouge pas. Est-ce vraiment un serpent? Est-il vivant? Je me baisse pour ramasser un bâton pour lui jeter à bonne distance, quand je relève la tête : il a bougé ! Merde, c'est un vrai serpent ! Vivant !

Je suis un peu embêté, pas envie de passer devant cette bébête. Je ne sais même pas si elle est venimeuse. Et je n'ai pas envie de le savoir tout de suite.

Je sors mon couteau suisse au cas où et fais un petit détour de 2 ou 3 mètres dans la broussaille pour passer au plus loin. Ce n'est peut-être pas la meilleure solution si jamais un autre serpent se cache par là... mais c'est la seule que je trouve.

100 mètres plus loin, c'est un énorme gecko de 80 cm qui s'enfuit devant moi. Il grimpe à un arbre au-dessus du sentier. Il donne moins les chocottes celui-là.

Avec dans les 25 bornes dans les jambes, et le millier de marches à descendre, puis à remonter, je finis exténué. Seulement une dizaine de kilomètres le lendemain, mais un perroquet, un autre gecko et autant de marches. Un bon entraînement pour les prochaines semaines.

4 commentaires:

  1. Obligée de vérifier ce qu'est un gecko, tu croises une vraie ménagerie sur ce territoire vide d'âmes humaines !

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. quel grand sportif ! seulement, il y a des rencontres qu'il vaut mieux ne pas faire

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  4. Tant que la rencontre reste amicale, tout va bien !

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