Koh Lanta, suite

Après cette nuit mouvementée, nous nous levons aux aurores avec Olivier et Simon afin de retourner au village et faire quelques courses. 45 minutes et 2L d'eau évaporés de nos corps plus tard, nous sommes à Vila do Abraão. Pour le retour, seulement 20 minutes suffiront... en bateau.

Ensuite, après un casse-croûte à base de thon/mayo et sandwichs, nous repartons à Lopes Mendes. Là, je m'initie cette fois au bodyboard. Plus facile pour passer les vagues qu'avec le surf. Après quelques pirouettes, grâce à quelques conseils, j'arrive à prendre quelques vagues. Au retour, nous apercevons un petit singe qui n'a pas peur de nous. On arrive à s'en approcher et à le caresser, notamment Anne-Claire qui a réussi à l'amadouer grâce à quelques miettes restant d'un paquet de biscuits aux chocolat.

Le soir, nous réitérons le riz+feijão mais nous sommes trop fatigués pour le feu. Heureusement, cette fois-ci, je passe une nuit sans surprise, en me réveillant de temps en temps, surveillant la lune. Une nuit en hamac: check!

Le lendemain, nous profitons tranquillement de la plage et du soleil. Mais au fur et à mesure de l'après-midi, le ciel se couvre, la pluie arrive. Aux premières gouttes, le Bahiano nous prête une bâche pour nous abriter. Nous l'installons et décrochons les hamacs. Le temps d'avoir fini, il ne pleut plus, les gros nuages nous ont épargnés. Finalement, après notre jantar (=dîner) habituel, nous rallumons notre feu, avec plus de facilités, nous nous améliorons pour Koh Lanta. S'en suit une deuxième nuit en hamac.

Le dimanche, après quelques parties de tarot entre autres, nous reprenons un bateau pour Abraão en début d'après-midi, après un dernier coup d'oeil à notre plage de Palmas et à l'île d'en face (photo de gauche, ci-dessous. En fait, ce n'est pas une île, mais le bout de la Restinga de Marambaia (dont je vous ai déjà parlé en avril dernier): une fois là, suivez le sable sur plusieurs dizaines de kilomètres... et vous voilà à Rio de Janeiro!


Nous embarquons ensuite pour le continent et rejoignons la gare routière à pied. Lorsque nous voulons acheter nos billets pour SP, il n'y a plus de places dans les bus! De nouveau, nous devons passer par Barra Mensa! Mais nous manquons de liquide pour payer nos billets et le guichet ne prend pas les cartes de crédit. Avec Simon, je repars au pas de course, en tongs, vers l'embarcadère où se trouvent des distributeurs de billets, à près de 2 kilomètres de la gare routière. Je pulvérise ainsi mon record de distance parcourue en tong et en courant! Exténués, nous arrivons juste à temps pour monter dans le bus avant qu'il ne parte. Tout cela pour s'apercevoir qu'il y avait un distributeur dans la station service à 200m de la gare...

Nous arrivons à Barra Mensa: 4h d'attente nous guettent avant que notre bus pour SP n'arrive. Nous allons donc manger dans une lanchonete. La télévision y est allumée, nous apprenons ainsi les résultats du second tour des élections tombés un peu plus tôt. Les quelques clients ne semblent pas beaucoup intéressés par les discours politiques. Mais lorsque que le proprio zappe pour un documentaire sur des lémuriens de je ne sais où, la salle est captivée!

A la fermeture vers 23h, nous partons nous installer dans la gare routière, où seuls un chien bruyant et quelques types louches nous tiennent compagnie. Nous sortons le jeu de tarot, et c'est parti pour une vingtaine de parties! Notre bus arrive finalement vers 2h du matin.

Un excellent weekend se termine, et me voilà bien bronzé pour mon premier jour de stage!

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