Jour 122 - Antigua et volcan Pacaya

Petit déj, petit tour dans la ville qui présente beaucoup de beaux bâtiments de l'époque coloniale, traces du passé de capitale de l'ancien royaume du Guatemala. Puis nous écumons les agences pour trouver une excursion pour le volcan pas trop chère: 70 quetzal (= 7€), la monnaie locale. Je cherche ensuite lun cyber-café, j'imprime mon dossier de demande de remboursement suite au piratage de ma carte. Après quelques mails avec le conseiller de la banque, je dois envoyer un peu de paperasse ainsi que la carte bancaire qui m'est dorénavant inutilisable. Heureusement, je peux compter sur Yann et sa carte qui marche toujours!

Je cherche ensuite la poste: 20 jours pour que le courrier arrive! Ouch. Il y a un bureau DHL, je le cherche, mais il est fermé, nous sommes samedi, tant pis je retourne à la poste... mais elle vient de fermer, il est 13h10. Pfff.

14h, nous partons pour le volcan, qui est encore actif! 2h de minibus, et le flot de touristes que nous sommes entame la montée à pied. 1h30 de marche pour atteindre le (presque) sommet. En haute, c'est un paysage lunaire, brûlé sur la zone hostile que peut être le sommet d'un volcan!

De la fumée sort de quelques endroits. C'est de l'air chaux, venant des entrailles de la terre. On retrouve un peu l'odeur d’œufs pourris des geysers boliviens ou du volcan nicaraguayen. Le guide, qui ne servait pas à grand chose jusque là, n'ayant que peu de choses à raconter, veut nous montrer un truc rigolo. Il raconte que le volcan est comme un four et que l'on peut donc y cuire se que l'on veut. Il sort donc un paquet de chamalows! Il en pique sur un bâton et les fait cuire dans une fissure. Il est content! Du coup, tout le monde se met à cuire ses chamalows.

La vue à 2500m surplombant l'horizon est magnifique, celle sur le volcan aussi, avec le soleil en contrejour. Par contre, il y a beaucoup de vent et il ne fait pas très chaud. Heureusement, le guide a encore une surprise pour nous: un mini sauna! En fait un trou dans le sol, où un homme peut presque entièrement entrer. On y passe chacun notre tour sentir la chaleur de la terre, et ressortir tout moite! Attention à ne pas rester trop longtemps dedans, il y aussi un peu de souffre qui se dégage.

La nuit ne tarde pas à se pointer. Nous entamons la descente, un plus rapide que dans l'autre sens, mais il fait nuit avant d'arriver au but. Le chemin est un peu casse gueule quand on ne voit pas où l'on met les pieds! Mais la vue en valait le coup.

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