L'Arche de Noë

Sacrée journée.

Elle a commencée ce matin (jusque là c'est assez normal) lorsque je prends le bus pour aller au bureau. Mon chef m'y attendait à 8h30 pour se rendre dans les bureaux d'un client. Mon premier déplacement professionnel au Brésil (!), un peu en dehors de SP, là où il existe encore des champs et forêts. Sauf que, prendre le bus à 8h du matin, c'est vraiment la mouise. Il m'a fallu près d'une heure pour parcourir 3 km. Oui, à pied, j'aurais été plus rapide et serais arrivé à l'heure. J'ai donc fais attendre mon chef 20 minutes dans sa voiture, bien joué.

Mais bon, il pleuvait... oui la même pluie qui fait que je n'ai aventuré plus que mon index dans la piscine. Il pleut, quasiment sans relâche depuis dimanche. Aujourd'hui, j'ai revu queques centimètres carrés de ciel bleu en milieu d'après-midi, le temps d'une petite excursion dans une salle de réception non loin du bureau pour que le directeur nous fasse le speech de fin d'année (l'entreprise se porte bien, très bien... elle recrute, il y a du boulot au Brésil et du chiffres d'affaires derrière).


Mais il faisait lourd... hum, l'orage va éclater me dis-je. Ce qui devait arriver arriva vers 19h, un peu avant que je ne veuille rentrer chez moi: LE déluge. Lorsque je quitte le bureau, je m'arme de mon parapluie... mais il me manquait les bottes. La rue était une rivière, les vagues formées par les voitures et les bus déferlaient sur le trottoir mi-submergé. L'Avenida Eusebio Matoso est inondée, comme c'est le cas dans 43 points de la Région Métropolitaine de SP. Je retrousse le bas de mon pantalon et arrive tant bien que mal à garder les pieds à peu près secs... mais à quelques mètres de la passerelle me permettant d'atteindre l'îlot de l'arrêt de bus, une autre rivière.. euh une autre rue pardon, se déverse sur mes chaussures et me trempe jusqu'aux chevilles.

Je n'avais pas d'appareil photo évidemment, mais ci-contre, vous verrez une photo que j'avais prise à Huancayo au Pérou. C'était le même genre de situation.

Je "m'abrite" ensuite sous l'abri-bus, blindé de monde. J'ai mis des guillemets à "m'abrite" puisque le toit de l'arrêt de bus n'est pas étanche. Ah bah sinon c'est trop facile, qu'est-ce que vous croyez! Encore 15 minutes de bus, puis je remonte à pied la rue menant chez moi. Rebelote, des milliers de litres d'eau de pluie ruissellent sur toute la largeur et je me refais un bain de pied.

Il y a déjà eu 170 mm ce mois-ci. Je me demande jusqu'à quand cela va durer comme cela... 40 jours? Faut que je sorte de cette ville!

2 commentaires: