Jour 35 - Gripada

En cette nouvelle journée, Cécile n'est vraiment pas bien: plus de fièvre, plus de fatigue. Décision est prise d'aller voir un médecin. On nous conseille l’Hôpital Allemand à l'autre bout de la ville. J'y accompagne Cécile en métro. Florian et Aurélien vont de leur côté s'imprégner d'un bout d'America del Sur.

On arrive à l'hôpital et paf: 200$ la consultation (34€). Une heure d'attente parmi les malades. Enfin, c'est le tour de Cécile, le gars est content de nous sortir un ou deux mots en français, ayant passé des vacances à Paris, et le verdict tombe. Rien de surprenant en fait: une bonne grippe. Le temps d'acheter les médicaments et nous sommes dans le métro de retour vers l'auberge. Là nos sac ont disparu de notre chambre. La fille à l'accueil, un peu empotée, ne sait pas où ils sont... bah oui mais cela ne disparaît pas comme cela quatre sacs à dos. Enfin théoriquement.

Après 15 minutes de recherche avec un autre employé plus dégourdi, on retrouve nos sacs dans un débarras, sans doute l'oeuvre d'une femme de ménage trop zélée. Nous laissons un mot à l'accueil pour les gars, afin qu'ils nous rejoignent au petit restau à côté. Ce qu'ils font, de retour de leur découverte du quartier de la Boca. Noquis au menu, une spécialité italienne devenue argentine, origines obligent. Ils ne mangent pas que de la viande non plus.

Nous découvrons ensuite le quartier à la mode Puerto Madero. Un sympathique quartier quasi tout neuf autour d'anciens quais. Quelques gouttes de pluie nous poussent à ne pas trop traîner. De toute façon, il faut aller à la gare routière. Une bonne marche à pied sacs sur le dos nous attend. Nous n'avons que 3 minutes d'avance, juste mais cela devrait aller...

Sauf que nous ne trouvons pas notre bus! Il n'est pas affiché sur l'écran... serait-il déjà parti? Non, impossible, j'ai pris le bus des dizaines de fois en Amérique du Sud, donc je suis sûr que les bus ne partent pas avant l'heure! Mais au Brésil, ils partent rarement en retard. Nous parcourons le quai de long en large... et le temps passe. Là, l'horaire est dépassé et je commence à craindre que nous ayons rater le bus. Je cours rejoindre le guichet de la compagnie de l'autre côté de la gare, pour avoir des renseignements: en fait, le bus a du retard et n'ai pas encore arrivé sur le quai. Au lieu d'afficher un simple "retard" sur le panneau d'affichage, ils n'affichent rien, pas malins ces argentins. Un peu de stress pour rien! Mais nous montons finalement dans le bus.

Au bout d'une heure, le chauffeur arrête le bus. Contrôle? Panne? On est pas rendus! Au bout d'un temps certain, on doit changer de bus. Allez, cette fois-ci c'est parti pour quelques milliers de kilomètres vers le Sud.

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