Jour 34 - Aurélien et Florian

La nuit est courte. En effet, nous sommes (déjà) le 2 août, jour où mes deux compères vont poser la première fois les pieds en dehors de l'Europe: les voici dans le Nouveau-Monde. Comme à mon habitude, après Sandra, Cédric et Lucile, et Cécile, je vais chercher mes "visiteurs" à la descente de leur avion. pour se faire, je dois me lever tôt.

Mais je n'ai pas de montre, et plus de portable, donc plus de réveil, depuis qu'il a disparu dans le Nordeste un mois auparavant. La montre de Cécile, éclairée dans la nuit grâce à l'écran de son appareil photo me sauve la mise et me réveillant fréquemment pour surveiller l'heure, je me réveille dans les temps.

Dehors, l'hiver argentin s'en donne à coeur joie. Dans la cuisine de l'auberge, je remplis une bouteille d'eau bouillante et affronte le froid grâce à ce chauffage d'appoint portatif. Après quelques minutes d'errance, je trouve le bon bus. Il faut payer un pièces de monnaie, et en pièces de monnaie uniquement, et moi j'en ai pas assez. Heureusement, face à mon désarroi, le chauffeur pas vache pour un sou me laisse monter quand même.

Vers 8 heures, je suis à l'aéroport. J'ai le temps d'avaler un beignet et un chocolat chaud bien chaud pour le petit déjeuner. J'ai même du temps tout court parce que je suis pas mal en avance. A 9h35, je vois enfin deux têtes connues passer les portiques de sécurité.

Leur vol s'est bien passé malgré quelques turbulences aux début, trois fois rien mais toujoursimpressionnant pour les néophytes. Les deux heures de bus retour passent plus vite pour moi maintenant que je suis accompagné. Nous arrivons à l'auberge et rejoignons Cécile. Il est temps de manger un bout de la meilleure viande du monde, alors nous suivons une recommandation de restau du Guide du Routard. Nous ne sommes pas déçus.

Cécile, toujours malade, et Aurélien, fatigué de son voyage sans sommeil, optent pour une sieste digestive. Avec Florian, nous flânons dans les rues toujours animées de la ville des bons vents. Nous croisons même un couple de personnes âgées rigolos. Ils veulent nous parler français, un peu en allemand aussi. Lui a vécu quelques années à Marseille nous confie fièrement sa femme. De quoi insister sur le côté européen de la capitale des argentins, et des argentines.

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