Jour 18 - Survivor

Je me réveille sur mon banc dans l'aéroport, le dos en compote. Mais j'ai l'impression d'être plus en forme que la veille. Que nenni, je me redresse... et pouf, je "m'éteins". Ma vision se trouble, le bruit ambiant s'arrête, tout devient noir.

Cela ne dure que quelques secondes, je reprends mes esprits, je suis en sueur! Marin arrivant a ce moment là, m'a vu me déconnecter. "Ca va?"

Oui, cela va mieux. Je mange une banane, cela va me redonner des forces. C'était juste un petit malaise passager, mais cela fait quand même bizarre. Marin récupère nos sacs à la consigne alors que je reprends mes esprits. Son avion décolle bientôt, il part pour l'embarquement. Il va pour São Paulo où il restera quelques jours avant de revenir en France après un séjour d'un an au Brésil.

En attendant ma prochaine compagnie de voyage, Cécile, dont l'avion venant de France doit atterrir une heure plus tard, je tente de reprendre des forces. Ce que je trouve de meilleur à manger est un gros milk shake à la fraise au fast-food de l'aéroport. Toujours hyper-fatigué et errant dans l'aéroport, je passe tout de même à l'infirmerie. Je ne sais pas ce que j'ai, et je m'inquiète en imaginant que j'ai peut-être attrapé une fièvre tropicale, ou la dengue ou quelque chose dans le genre qui ne serait pas bon du tout.

Une infirmière m'ouvre, je lui explique mon cas. Elle me prend la tension (qui est bonne), et me fait une perfusion. Elle ajoute: "et tu as gagné une piqûre dans le bumbum". Le bumbum, c'est le derrière. Elle me prévient que cela fera mal, pas de problème me dis-je. Mais effectivement, cela fait mal, comme si on me frappait la cuisse à en avoir un immense hématome. Mais la douleur passe en quelques minutes, un demi-litre de sérum dans les veines plus tard, je retrouve le hall de l'aéroport, un peu plus fortifié j'espère.

A 10h, Cécile arrive après un long vol avec une escale à Amsterdam. Nous partons en bus pour le Pelourinho, centre touristique de Salvador où se trouve l'auberge déjà réservée. Cécile me raconte son vol, elle a eu quelques problèmes à l'embarquement à Amsterdam: elle avait été dirigée dans le mauvais avion!

Nous allons manger dans un petit restaurant au kilo ne payant pas de mine mais avec une superbe vue sur la baie. Nous nous baladons dans le Pelourinho. Le soir, on se couche tôt, tous deux fatigués: Cécile de son voyage et moi de ma pseudo fièvre tropicale.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire