Central do Brasil

Allez, je me lance dans la chronique cinématographique maintenant. Découvrir un pays ou une culture par le cinéma, c’est sympathique, nan?! C'est parti!

Central do Brasil est un film franco-brésilien de Walter Salles, datant de 1998. Le film a reçu l’Ours d’Or à Berlin, c’est peut-être pas Cannes mais c’est déjà pas mal (oui je débute en tant que critique ciné).

Josué, jeune carioca (habitant de Rio) d’une dizaine d’années se retrouve tout seul : sa maman vient de se faire renverser par un bus sous ses yeux, dans la plus grande station de train de Rio. Il est recueilli par Dora, une ancienne institutrice qui va l’aider à retrouver son père, dans la lointaine région du Sertão, dans le Nordeste.

La première partie du film se passe dans un environnement urbain, un peu déshumanisé et parfois dangereux : pas le Rio des cartes postales touristiques. De nombreux aspects de la réalité sociale sont abordés, et pas les plus glorieux, les trafics d’organes par exemple.

Tout au long du film, les deux personnages vont évoluer avec les paysages, qui vont se transformer en de vastes espaces où la lumière et les couleurs vives remplacent le gris et le béton.

Ils traversent donc tout le pays en bus. Moyen de transport très répandu au Brésil, on les voit notamment s’arrêter dans des petites stations le long du chemin, au bord de routes fatiguées, voire des pistes en terre. Cela me rappelle des souvenirs : « Itama… ??…raçau, dez minutos », le temps de se dégourdir les jambes et c’est reparti !

Et pour le reste du film, je n’en raconte pas trop non plus pour ceux qui voudraient le voir !

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