Jour 139 - LA & LV

Le réveil est à 4h10. La journée va être longue !

Le taxi nous emmène à l'aéroport. Nous échangeons nos derniers pesos et embarquons avec Alaska Airlines. Vu du ciel, la ville de Mexico City a l'air bien organisée. Une bonne surprise cette ville. Nous passons les déserts, les champs coupés au carré et voilà les fameux US of A.

A la douane, on me demande ce que je viens faire là :"tourism"... à ne pas confondre avec "terrorisme" sous peine de passer de mauvaises vacances. Nous avons 3h pour explorer un bout de Los Angeles, la cité des anges où nous faisons escale. A pied aux États-Unis, ce n'est pas évident.

On essaie d'abord de voir vers quel coin de la ville on peut aller, si c'est faisable en métro aussi. Avec la navette de l'aéroport, nous arrivons à un petit terminal de bus... le métro serait plus fiable. Finalement, on part à pied le long des voie express, il ne faudrait pas rater le vol. Une zone commerciale se trouve non loin. Nous pouvons y manger notre premier burger du pays et s'imprégner de ce nouveau monde. Etant européen, et après 2 ans et demi d'Amérique Latine, les États-Unis me donnent vraiment une impression de dépaysement semblable à mes premiers voyages. Bien que les pays du monde entier, et encore plus en Amérique Centrale, sont pas mal influencés par le géant Nord-Américain, y mettre les pieds procure un sentiment bizarre... comme si l'on se retrouvait dans les séries si souvent vues à la télé: les voitures de police, les policiers en uniforme, les pubs de soda, les carrosseries rutilantes. J'ai aussi une impression d'espace... et une bonne partie de celui-ci est dédié à la voiture.

Nous retournons à l'aéroport. La fouille est plus que minutieuse. L'avion nous refait survoler des déserts puis Las Vegas apparait au loin, une sorte de mirage au milieu du sable. La tâche s'agrandit, les énormes casinos se distinguent, nous faisons notre virage non loin de la retenue du Hoover dam (barrage). Un beauf français commence à nous parler dans l'avion : "flambez pas tout les jeunes". Oui oui, c'est ça.

L'aéroport annonce déjà la couleur: "welcome to fabulous Las Vegas" en grand et machines à sous dans le hall. Nous délaissons les limousines et optons pour une simple navette direction le "strip", l'avenue principale bordée par les plus grands casinos: le Hard Rock café, le MGM avec son lion, le New York New York et ses grattes-ciels, le Luxor et sa pyramide, l'Excalibur et son château de bavière, le Mandalay Bay, le Planet Hollywood, le Paris ses monuments parisiens, le Bellagio et ses jets d'eau, le Mirage et son volcan, le Venitian et ses canaux, le Caesar Palace... que du lourd. Si la crise est passée quelque part, cela ne semble pas être ici !

Nous logeons à l'Excalibur, ayant pu réserver une chambre à seulement 34 dollars, très bon marché au vu de ce qui nous attend ! L'accueil est à côté des centaines de machines à sous, des tables de black jack, de roulette, de craps, de poker... le tout dans un décor étincelant. Par contre, au moment du check-in, on comprend qu'il y a une taxe supplémentaire obligatoire de 14 dollars... C'est abusé, mais nous n'avons pas le choix. Heureusement, la chambre est à la hauteur: un lit queen size (1,5mx2m), le plus confortable que j'ai jamais eu de ma vie, une grande salle de bains, une télévision, une vue correcte depuis le 27ème étage. Rien à redire.

Nous repartons explorer ce monde étrange. Il fait nuit, enfin il devrait, mais il y a tellement de lumière que cela n'a pas vraiment d'importance. Les ricains beuglent autour de leurs tables de jeu, un verre à la main apporté par des hôtesses souriantes en échange d'un billet de 1 dollar. Yann tente la roulette et fini avec un gain de 25 dollars. Bien pour une première à Vegas.

Nous continuons dans les autres casinos. Ils sont tous basés sur le même modèle, mais le style du décor change. Le NY NY paraît plus jeune, entouré de bars. Au Planet Hollywood se trouve le "pleasure pit" où des danseuses attirent le badaud. Le Paris s'est offert une reproduction de la Tour Eiffel, de l'Arc de Triomphe et de la façade de l'ancienne gare Montparnasse ! A l'intérieur, le plafond est plus bleu qu'un ciel d'été. Pour le coup, il fait vraiment jour, de quoi se sentir en décalage horaire. Des entrées gratuites pour la boîte du nuit sont distribuées. Allez, on fait d'abord un tour au Bellagio et Caesar Palace, parmi les plus luxueux, puis on revient au Paris. L'argent et les boissons coulent à flot. On dormira un autre jour?!

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