Jour 128 - Palenque


A 8h, nous embarquons pour les ruines. Nous payons les deux entrées du parc, où comment soutirer un maximum d'argent aux touristes, et nous voilà de nouveau au milieu de vestiges mayas. Cette fois en revanche, la jungle a été bien repoussée. Les espaces sont bien dégagés autour des principaux bâtiments visibles. Il est également possible de monter au sommet de plusieurs bâtiments, offrant un bon point de vue.

En fait, seulement 10% de la superficie de la cité (~2,5 km²) a été explorée à ce jour. Palenque, dont le nom originel maya est Lakam Ha signifiant "Grandes eaux" à cause des nombreuses sources et cascades de la ville, était une ville de taille moyenne dans l'empire. Un millier de constructions seraient encore enfouie dans la jungle.

D'ailleurs, une partie du site accessible à la visite se trouve dans la jungle. A deux pas d'une petite cascade, les arbres s'infiltrent entre les pierres posées 2000 ans auparavant.  Tout comme Tikal, Palenque est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.

Une petite armée de vendeurs essaie d'écouler de "l'artisanat local" en étalant leurs babioles par terre. En 2 heures, nous avons fait le tour du site et repartons vers la ville avec une halte à "M. Tacos" pour manger... des tacos.

Nous récupérons nos sacs et prenons un bus pour San Cristobal. Un bon bus d'ailleurs. 5h de route et nous avons perdu quelques degrés, nous sommes à 2000m d'altitude. A la sortie du terminal, un gars nous propose une auberge. On demande la moins chère: casa Gladys, et on ne paye pas le taxi. Deal.

Nous avons le choix entre la chambre en dure, ou l'autre moins cher. On ne comprend pas trop mais on prend la moins cher... le toit est en taule et les murs en carton! Le tout est recouvert de tissus tout de même. Il ne fait pas très chaud... mais on a de bonne couvertures pour dormir. Il n'y a pas d'eau chaude dans la salle de bain non plus. On fait un tour pour manger, puis retour à l'auberge pour une petite sieste... nous pensions ressortir, réveil sur ma montre en place... que nous n'entendrons pas tellement nous sommes fatigués. Une grosse nuit de sommeil, plutôt frisquette d'ailleurs.

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