Jour 85 - Santa Marta

 Nous dormons bien dans notre bus. Le jour se lève, nous passons Barranquilla et longeons la mer des Caraïbes ! La musique se fait plus présente à nos oreilles. Le bus poursuit jusqu'à Santa Marta, 500 000 habitants, et nous prenons 30 degrés dans le visage. On se sent comme dans un four, cela faisait un moment que l'on avait pas eu aussi chaud !

Nous cherchons quelques renseignements... ils ne sont pas vraiment au taquet sur les informations touristiques. Tant pis, on essaie de trouver le bus pour le centre nous-même... il ne passe jamais. Comme nos corps perdent un litre d'eau en 10 minutes en plein soleil, nous optons finalement pour le taxi. Il nous promet qu'il connaît une auberge abordable, et nous dépose devant un hôtel trop luxueux. Cabrón... Nous errons quelques temps dans les rues perdant les quelques centilitres d'eau que nos corps contiennent encore, et une commerçante nous indique finalement une auberge. Celle-ci est excellente, avec piscine s'il vous plaît. En même temps, vu la météo et l'état de la plage à proximité, ce n'est pas vraiment du luxe.

Après un repas spartiate dans un boui-boui d'une rue voisine, nous attrapons le bus (enfin le minivan) pour la plage de Taganga, à quelques kilomètres de la ville. Nos fidèles tongs aux pieds, il nous faut encore passer une petite colline pour trouver notre coin paradisiaque. Un flic est posté au sommet, il nous indique le bon sentier. On se demande à quoi il sert d'autre... enfin, c'est déjà pas mal comme fonction, mais peut-être qu'un petit panneau suffirait.

Et arrivés au bout, nous pouvons enfin nous baigner. L'endroit est sympa même s'il ne figurera pas vraiment dans mon "top plage". Le temps d'amorcer quelques coups de soleil et nous repartons pour Santa Marta. Le soir, un quizz est organisé à l'auberge, dans un environnement quasi exclusivement anglophone. Malgré nos coéquipières irlandaise et écossaise, nous ne gagnerons pas... je n'avais pas pensé à réviser mes épisodes des Simpsons pour voyager. Nous croisons également deux françaises, Cassilda et Marie, en études à Bogotá pour un an. C'est quand même bien le français !

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