Jour 41 – Ski or not to ski?


“Oh, on ne skiera pas” se disait-on. Finalement, les sommets enneigés des Andes Argentines se rapprochant, l’appel de la poudreuse commence à se faire sentir, et je me dis que skier au mois d’août, se ne serait tout de même pas banal. Reste encore à convaincre Aurélien et Florian.

En plus, nous arrivons à Esquel, où les prix sont réputés inférieurs à la plus célèbre Barriloche, sorte de cousine des Alpes suisses, terre promise des brésiliens découvrant la neige. Oui mais voilà, nuage de cendre volcanique oblige, l’ouverture des pistes n’est pas promise, elle.

A Esquel, il pleut, et pas qu’un peu. S’il pleut, cela compromet encore plus le ski. Nous sommes en transition dans la gare routière… décision est prise de prolonger directement pour Barriloche. Encore quelques heures de trajet supplémentaires, et nous y voilà. Il pleut toujours. Des cendres sur les toitures et les trottoirs illustrent les récents évènements naturels.

Gaston nous avait donné une adresse, sauf que son plan ne correspond à rien. Du coup, on échoue dans la première auberge venue… pour se rendre compte que l’on se trouve à encore près de 3 kilomètres du centre-ville. Kilomètres que nous parcourons à pied en début d’après-midi pour visiter cette station de ski, sans croiser un seul skieur faute de pistes ouvertes mais une ribambelle de touristes abrités sous leurs parkas, sous leurs parapluies ou dans les bars. La ville donne sur un immense lac, réputé joli, sauf que vu la météo et la brume omniprésente, nous ne nous rendons pas vraiment compte de sa beauté.

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