Um Teto para meu Pais

Mercredi 16h et quelques, je sors du stage plus tôt. Je passe au supermarché acheter quelques bricoles pour mon weekend un peu spécial dans la favela do 21, située dans la municipalité de Carapicuiba, banlieue de São Paulo.

Ce weekend, ce sont 50 maisons construites par 565 volontaires apportant leurs bras et leur motivation. 50 maisons pour autant de familles des environs de SP, dans 3 favelas différentes. Depuis l'implantation de l'ONG au Brésil, près de 500 maisons ont déjà été construites. Um Teto Para Meu Pais est aujourd'hui présente dans 19 pays de l'Amérique Latine.

Le rendez-vous est à 19h dans une école en centre-ville. Là, les volontaires sont répartis en groupes, surnommés "écoles": je suis dans l'école Argentine - bleu. Pas mal d'attente, le temps que tout le monde arrive, puis une petite présentation et quelques discours pour animer les troupes (qui sont déjà motivées!). Puis on se regroupe par école pour attendre les bus nous emmenant dans les favelas où seront construites les maisons.

Après environ une demi-heure de bus, nous arrivons dans l'école où nous dormirons. La plupart des brésiliens commencent à gonfler leurs matelas pneumatiques... moi je déplie mon sac de couchage et mon lit est déjà prêt, le carrelage comme matelas!

Avant de dormir, une petite activité pour mettre l'ambiance, une partie de Jan-ken-pon géante, jeu autrement appelé pierre-papier-ciseaux dans les contrées francophones. Puis vient le temps de profiter de quelques heures de sommeil avant un réveil en fanfare...

2 commentaires:

  1. Pierre-feuille-ciseaux, pti frère! c'est comme ca que l'on dit! :-) et ce sol : pas trop dur?

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