Myanmar - Saut de puce

CDG. A l'enregistrement, je demande le hublot, côté droit et au fond, pour pouvoir profiter du lever de soleil sans être gêner par l'aile. C'est un métier ! Dans la salle d'embarquement, je me dis que je commence à connaître les lieux : au moins le troisième départ cette année.

La concentration asiatique augmente drastiquement à l'approche du départ. Je suis largement en avance alors j'ai le temps de partager avec vous mes perspectives pour ce voyage combo Séoul + Myanmar...

D'abord, partir seul. Une envie d'être complètement libre, mêlée à une incompatibilité partielle d'agenda avec les compagnons de voyage, Benoit, Sophie et Cindy. Ils me rejoindront à mi-parcours. Être seul est le meilleur moyen de rencontrer d'autres personnes, voyageurs ou autochtones ; toujours plus accessible et réceptive qu'un groupe. Nous verrons bien si cela va se vérifier avant mes retrouvailles avec les copains.

Ensuite, le dépaysement coréen. J'espère retrouver cette impression de parachutage ressentie à la première arrivée dans un pays qui ne ressemble pas aux précédents voyages. La Corée devrait en être : voir de ses yeux un monde nouveau, sentir une atmosphère différente, par l'architecture, le climat, la nourriture, les habitants.

Et puis le Myanmar (ou Birmanie pour les nostalgiques), là où le voyage va vraiment démarrer. L'idée de découvrir ce pays germe dans ma tête depuis 2 ou 3 ans : y aller avant qu'il ne change à jamais ! J'ai adoré la Thaïlande, surtout avec l'excellent équipe de 6 que nous étions, mais le tourisme est partout, sur-développé, de masse. J'espère trouver au Myanmar les paysages époustouflants, l'âme du passé toujours présente et l'accueil chaleureux conté par tant de récits de voyageurs comblés.

Et hop, dans l'avion. Plein de coréens, Gangnam Style avec des têtes souriantes qui se parlent calmement. Le langage est incompréhensible... je me demande comment ils peuvent se comprendre tellement les sons semblent similaires, même quand ils parlent anglais. La place à côté de moi est vide. J'aime.

Nous passons la Sibérie, le désert de Gobi et je crois bien avoir vu la muraille de Chine à une centaine de kilomètres...

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