Corsica

A peine le premier trip passé, il est temps de préparer le suivant. Pour notre semaine à vélo avec Antoine, nous projetions une boucle entre les côtes normandes et anglo-saxonnes, avec la traversée en ferry entre les deux.

Mais au hasard de surf Internet, je tombe sur une phrase toute bête dans un forum : "la Corse est extra-ordinaire à vélo". J'envoie un petit mail à Antoine, une semaine avant le départ, pour lui faire part de ma découverte... je troquerai bien la Normandie contre la Corse, mais ne voulant pas passer pour celui qui change d'avis au dernier moment, je lui en parle comme un autre trip à faire plus tard... mais au final, nous sommes tous les deux partants pour la Corse. Banco.

Et c'est ainsi que le 24 juin je me retrouve dans la voiture, vélo à l'arrière, direction Marseille. Je pars à 6h50 de Montreuil. Le périph est déjà chargé. La radio est KO, alors je chante tout seul. A 9h, je passe le Morvan. A 11h, je m'approche de Lyon et du premier bouchon des vacances au tunnel de Fourvière.

Le temps de récupérer Antoine dans la banlieue lyonnaise, et nous voilà sur la route des vacances. Antoine a prévu les sandwichs et on se relaie au volant. Nous parcourons les entrailles de la cité phocéenne en milieu d'après-midi. Nous rejoignons les quartiers sud pour laisser la voiture chez notre pote Greg. Nous avons le droit à l'apéro en prime. Merci Greg !

Il ne faut pas trop traîner non plus. On a pas un train à prendre, mais un ferry ! On prépare les bécanes puis on file vers le port. On s'est un peu relâché sur le timing. On embarque 10 minutes avant le départ, et non pas une heure comme conseillé sur le billet. Pas de soucis, nous sommes tout de même dans les temps.

On se rend compte que la majeure partie des passagers sont des retraités, et puis il y a aussi quelques familles. Tout ce petit monde dort en cabines. Nous, on a le basique, un fauteuil pour dormir. Mais avant de prendre des forces avant d'attaquer les cols de l'île, nous réglons la question de l'itinéraire. On déplie la carte routière par terre. Au moins un demi milliers de kilomètres en perspective, du dénivelé, beaucoup de dénivelé.

Après cela, on se permet de reprendre l'apéro avec le coucher de soleil  sur la Méditerranée en toile de fond : pastis pour l'un, bière corse pour l'autre, histoire de se mettre dans l'ambiance !

4 commentaires:

  1. Je crois pouvoir dire que nous avons à faire à un globe-trotter - un " blogueur" et, bien sûr, un blagueur............

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  2. encore de belles aventures à lire ..YES !

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  3. Valérie B. Guérande13 août 2014 à 22:27

    je retrouve ton style de récit avec grand plaisir !! j'attends la suite ;)

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