En bateau Simone !
Pour le lac aussi, il y a un droit d'entrée. 10 dollars. Nos guides nous abandonnent et notre pirogue nous attend. Elle nous emmène jusqu'à Nyaung Shwe. Nous remontons vers le nord la trentaine de kilomètres du lac.
C'est l'occasion de voir les fameux pêcheurs qui participent à la renommée du lac. Pour pêcher, ils placent un filet et encerclent une zone poissonneuse. Ils ratissent ensuite cette zone avec leur nasse et la parcourent avec une lance. Pour ce faire, il faut trois mains : une pour tenir la nasse, une pour tenir le bâton et pour la rame. Les pêcheurs étant normalement constitués, ils ont développer leur technique : ils rament avec leur jambe. La rame est coincée par l'intérieur du mollet et l'arrière de la cuisse.
Nous n'avons vu aucun poisson être capturé pendant que nous les observions. Je ne peux pas juger de l'efficacité de la technique mais au moins, cela ferre les touristes.
Nous ne logeons pas dans l'un des luxueux hôtels sur pilotis. Nous trouvons le notre dans le centre-ville de Nyaung Shwe. Nos chambres sont équipées de télé, première fois depuis Séoul. Cela nous permet de suivre à distance les tragiques évènements qui agitent le monde. Et là, la réplique pour rassurer maman avant de partir prend une résonance particulière : "ne t'inquiète pas, je serai plus en sécurité au Myanmar qu'à Paris !".
Le lendemain, nous trouvons (ou il nous trouve selon le point de vue) un gars pour nous promener en bateau sur le lac. Nous lui précisons les endroits que nous voulons voir, pas de soucis, il sait où mener sa barque. Nous faisons donc le tour des artisans du lac : bijoux en argent (attention les filles), ombrelles, papier, couteaux, cigares, objets en laque... le choix est large.
Nous côtoyons également les jardins flottants alimentant, entre autres, le pays entier en tomates. Deux jeunes filles en profitent pour essayer de nous vendre quelques fleurs. Elles partent à l'abordage de notre pirogue mais Benoit ne se laisse pas prendre et renvoie la fleur à son envoyeur !
Avant de quitter le région du lac Inle, nous louons des vélos. Objectif, apprécier le plan d'eau d'un nouveau point de vue. Nos bécanes nous emmènent jusqu'à un monastère. Des birmans bitument l'accès. Plus facile pour grimper. Autour du monastère, nous trouvons notre spot. Il nous a un peu fallu déblayer le terrain pour écarter les arbres du champ de vision, mais on a eu notre photo !
Sur la route du retour, nous nous arrêtons au vignoble Red Mountain. Sauvignon blanc ou pinot noir poussent sur les coteaux. Parait que la météo n'est pas optimale et que l'eau doit être amenée par un pipeline, pas bon pour les finances. Il en résulte des bouteilles chères pour un vin... qui permet de satisfaire la carte des restaurants touristiques du pays. La carte propose une dégustation de 4 d'entre eux. Il faudra retenir que le
Inley Valley Rosé est correct. Mais tout ça ne restera pas dans nos mémoires. Il en faudrait plus pour nous bercer pendant le trajet de nuit en bus... retour à la case départ : Yangon.
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