Bien installés sur nos matelas par terre, nous avons passé une bonne nuit. Nous succombons à l'appel du petit déjeuner. 9€, c'est pas donné, mais à volonté, on est rassasié. Je termine mon troisième croissant avec le front de mer marseillais sous les yeux.
Nous débarquons et passons jetons un coup d’œil au MuCEM et à sa façade en béton unique puis nous arrivons sur le Vieux Port. Je vois un panneau publicitaire pour la fête du vélo qui a lieu... le 1er juin. C'est aujourd'hui !
5 minutes plus tard, un homme nous distribue un tract pour l'évènement. Cela commence dans une heure au bout du port. Notre timing est parfait.
On discute avec quelques vélocipédistes. Il y a tous les styles : les vététistes, les citadins, les randonneurs au long cours, les randonneurs en famille, les adeptes du vélotaf, les vélos couchés et même quelques bricoleurs avec des assemblages de vélos assez originaux.
Il est prévu un circuit dans la ville, avec plusieurs rues fermées aux autos. Mais l'heure tourne, alors nous quittons nos semblables et retrouvons la voiture chez Greg.
L'autoroute passe non loin d'Avignon. Je viens toujours dans le Sud en train, cette fois-ci est la seule occasion que j'ai de m'arrêter découvrir cette ville inscrite au patrimoine de mondial de l'Unesco. Antoine est d'accord. On se fait un petit détour d'un dizaine de kilomètres.
Nous traversons la vielle ville, au milieu des remparts. C'est super joli, la pierre est baignée de soleil. En partant, nous passons près du pont... d'Avignon bien sûr. Je suis satisfait.
A la sortie de la ville, je rate la bonne route. Pas de soucis, le GPS recalcule l'itinéraire. Mais j'aperçois un panneau "pont du Gard". Oh mazette ! Je veux y aller ! Antoine se marre. Il sera posé chez lui à Lyon bien avant que je sois sur Paris. C'est moi le pilote. Il n'y voit donc pas d'inconvénient. Banco.
Je m'attendais à un pont tranquille au milieu de la cambrousse. Quel naïf je fais : le site est une attraction touristique, l'entrée payante à 18€ par véhicule. On a 10 minutes pour faire demi-tour sans payer... on hésite à sprinter jusqu'au pont et revenir à temps... finalement, on passe tranquillement une petite demi-heure sur le site. On peut faire du kayak sur la rivière. Ce ne sera pas pour nous, j'ai quand même un covoitureur à récupérer à Lyon à 18h !
Nous repartons pour l'autoroute. Cap au Nord. A partir de la jonction avec l'A7, nous voilà dans un bouchon. Aïe. Après 20 minutes perdues, cela repart. On pense que c'est bon, et non. En fait, on est dans un accordéon géant d'au moins 100 km. L'avance que nous avions fond comme neige au soleil. La situation s'améliore quelques peu après la sortie pour Grenoble. Nous pensions avoir des bouchons à l'arrivée sur Lyon, même pas. Heureusement.
Mon covoituré est aussi un peu à la bourre. Enfin, pas autant que moi, mais il est arrangeant. Je dépose Antoine et son vélo chez lui et repart avec un prof d'arts plastiques fan de randonnées. Plus de bouchons jusqu'à Paris, mais une arrivée au milieu de la nuit. Le temps de déposer Raphaël aux Buttes-Chaumont, le Kangoo chez Sandra, de rentrer chez moi... je m'endors à 2h du matin après une journée, une semaine même, bien remplie !
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Bonjour,
RépondreSupprimerje suis à la recherche d'une coloc sur Brazzaville, que je connais très bien. Votre ami y est il encore? a t il une chambre de dispo ou une autre piste. C'est pour fin septembre.... Merci, merci, camilletholliez@hotmail.fr