Nous grimpons dans notre minibus pour Santiago du
Chili : 6 heures pour franchir les Andes. Les vignes laissent place à la
roche et la neige. Quelques minis stations de ski au bord de la route font le
plus grand bonheur des habitants de cette région frontalière. Nous passons la
frontière, une longue route en lacets nous fait descendre vers le Chili.
On galère un peu à trouver notre auberge : on n’a pas
noté l’adresse ! Par chance, elle est notée dans mon guide d’Amérique du
Sud… par contre il a déjà deux ans d’âge et quand nous arrivons devant le
bâtiment, personne n’ouvre.
Ce n’est pas bon signe. Nous menons l’enquête enquête dans
le voisinage, mais il n’y a pas grand monde dans ce quartier délabré. Un gars
nous annonce finalement qu’il n’y a plus rien dans le bâtiment depuis le
tremblement de terre en début d’année ! Arf.
Mais nous avons quand même réservé sur internet, donc elle
existe bien quelque part cette auberge ! Passage par un cybercafé, un coup
de métro et nous voilà à bon port. Ouf.
L’auberge est énorme, étalée sur pas moins de 8
étages ! Et surtout bien mieux située, près du centre. De quoi partir
découvrir la ville à pied. Bellavista, le quartier des bars et restaurants. Les
rues du centre. Le palais présidentiel et son énorme drapeau chilien… Des
étudiants font grève à proximité : ils réclament la gratuité de l’éducation.
On se mange une empanada au pied du funiculaire nous
emmenant au sommet de la ville. Le gris de Santiago s’étale à nos pied, les
montagnes émergent au loin derrière la brume. Nous redescendons à pied, c’est
notre côté sportif. La main verte et curieuse d’Aurélien nous fait découvrir un
amandier au bord du sentier, c’est notre côté aventurier !
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