“Oh, on ne skiera pas” se disait-on. Finalement, les sommets
enneigés des Andes Argentines se rapprochant, l’appel de la poudreuse commence
à se faire sentir, et je me dis que skier au mois d’août, se ne serait tout de
même pas banal. Reste encore à convaincre Aurélien et Florian.
En plus, nous arrivons à Esquel, où les prix sont réputés
inférieurs à la plus célèbre Barriloche, sorte de cousine des Alpes suisses,
terre promise des brésiliens découvrant la neige. Oui mais voilà, nuage de
cendre volcanique oblige, l’ouverture des pistes n’est pas promise, elle.
A Esquel, il pleut, et pas qu’un peu. S’il pleut, cela
compromet encore plus le ski. Nous sommes en transition dans la gare routière…
décision est prise de prolonger directement pour Barriloche. Encore quelques
heures de trajet supplémentaires, et nous y voilà. Il pleut toujours. Des
cendres sur les toitures et les trottoirs illustrent les récents évènements
naturels.
Gaston nous avait donné une adresse, sauf que son plan ne
correspond à rien. Du coup, on échoue dans la première auberge venue… pour se
rendre compte que l’on se trouve à encore près de 3 kilomètres du centre-ville.
Kilomètres que nous parcourons à pied en début d’après-midi pour visiter cette
station de ski, sans croiser un seul skieur faute de pistes ouvertes mais une
ribambelle de touristes abrités sous leurs parkas, sous leurs parapluies ou
dans les bars. La ville donne sur un immense lac, réputé joli, sauf que vu la
météo et la brume omniprésente, nous ne nous rendons pas vraiment compte de sa
beauté.
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