Pas de folie aujourd’hui. Une grasse matinée, une partie de
l’après-midi est encore consacrée à l’achat de souvenirs. Ce n’est pas évident
comme activité !
Gaston nous raconte que la période touristique n’est pas
bonne. Le problème vient principalement du volcan chilien entré en éruption le
2 juin dernier : le nuage de cendre empêche les avions d’atterrir à Puerto
Madryn, et une mince partie des touristes sont prêts à se taper la vingtaine
d’heures de bus depuis Buenos Aires. Déjà plus d’un mois de faible
fréquentation au lieu de la foule de haute-saison ! Il y a tellement
d’annulations, que 10 auberges sont près du dépôt de bilan, sur 18 dans la
ville.
Selon Gaston, il y aurait des solutions simples, notamment
dérouter les vols vers l’aéroport de Rio Galegos, toujours ouvert et situé à
seulement quelques heures par la route. Alors que fait le gouvernement ?
Rien ! En effet, le gouverneur de la région s’est présenté à la présidence
contre Cristina Kirchner… pour se venger, elle punit la région. Belle
mentalité.
Surtout que l’arrivée des pingouins fin août représente le
pic de fréquentation dans l’année. Si rien n’est fait d’ici là, la situation
sera vraiment catastrophique… Gaston nous donne un petit paquet de carte de
visite : on les déposera dans nos prochaines auberges pour faire de la pub
pour Puerto Madryn !
Le soir, Cécile prend un bus retour pour Buenos Aires, son
avion décolle pour Paris deux jours plus tard. Elle aura le temps de voir un
spectacle de tango chez les porteños avant de retourner en hexagone, pleins de
souvenirs dans la tête.
Avec Florian et Aurélien, nous traversons le pays d’Est en
Ouest en direction des Andes.
PS : quelques jours plus tard, les vols ont pu
reprendre en direction de Puerto Madryn !
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