Au petit matin, nous partons chez Monsieur Hugo, sur les
conseils du personnel de l’auberge. Tom et Cat, un couple de jeunes londoniens,
se joignent à nous pour trouver la route, et surtout le bon bus pour s’y
rendre.
Mais qui est-ce donc que ce Monsieur Hugo que vous ne savez
pas qui est-ce et que vous vous demandez qui c’est ? Le caractère
alambiqué de cette phrase reflète comment les visiteurs de Monsieur Hugo
peuvent s’exprimer à la fin de leur journée. Monsieur Hugo loue des vélos. Rien
de bien extraordinaire…
Mais voilà, il se trouve que Monsieur Hugo se trouve au beau
milieu des vignes. A peine arrivé, avant de nous montrer les vélos, il nous
pose la question suivante : tinto o branco ? Comprenez par là :
un verre de vin rouge ou un verre de vin blanc ?
Aurélien, Florian et moi optons pour le tinto :
acquiescement du bon Hugo. Paperasse réglée, nous enfourchons nos bécanes et
partons pédaler à travers les cépages de Malbec. Nous trouvons nos compagnons
londoniens partis louer des vélos chez la concurrence. Ils n’ont donc pas le
droit au (bon ?) vin de Monsieur Hugo.
Un peu plus loin sur la route des vins, nous reposons les vélos
à terre pour une dégustation d’huiles, de confitures, de chocolat. C’est quoi
le rapport avec les vignes me direz vous : eh bien je ne sais pas trop.
Nous terminons par le test de deux liqueurs dont de l’absinthe. Les 75 degrés d’alcool chauffent l’œsophage. Une fleur
poussant en France est à base de cette liqueur… mais on vient tester en
Argentine !
Nous sommes à 12 kilomètres de Monsieur Hugo. Une fois
parcourus en sens inverse, nous lui rendons ses vélos qu’il nous échange contre
plusieurs itérations de sa phrase fétiche : tinto o branco ?
Tinto por favor !!
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