Je ne me réveille pas trop en forme. Serait-ce dû aux
lasagnes bizarres de la veille ou de nos kilomètres parcourus les pieds trempés
dans mes tennis trouées ? Je n’en sais rien mais tente tout de même
d’avaler quelques céréales au petit déjeuner… que je redéposerai cinq minutes
plus tard dans les toilettes de l’auberge. Je remets cela une fois revenu dans
la chambre.
La possibilité de skier étant encore moins forte au vu de la
météo et de mon état, nous décidons de partir pour Mendoza dans la journée.
Quitte à passer une journée à ne rien faire, autant la passer dans le bus.
Aurélien et Florian s’occupent d’aller acheter les billets à la gare routière
pendant que je tente de reprendre des forces, en vain, dans mon lit. Puis en
fin de matinée, c’est sans aucune énergie que je les suis pour la gare routière
où je refais un passage forcé aux toilettes.
Les heures suivantes sont un calvaire. Assis dans le bus,
j’attends que le temps passe. Mes cinq courses précipitées vers les toilettes
m’apportent des réconforts très éphémères. Je peux encore m’estimer heureux que
le bus soit équipé de sanitaires ! J’apprécie tout de même le paysage à
travers les fenêtres, Aurélien et Florian encore plus : les montagnes et
lacs des Andes s’offrent à nos yeux.
Une pause vers le milieu de nos 18h de bus me permet de tester mon estomac. Quelques gorgées d'eau et un petit paquet de biscuits peuvent enfin alimenter mon corps qui n'a rien reçu depuis près de 24 heures.
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