Pour notre unique journée à Curitiba, puisque que nous partons le soir même pour Foz do Iguaçu en bus, nous devons d'abord régler le sort de nos sacs, pas vraiment envie de les porter toute la journée. De l'aéroport, nous partons donc pour la gare routière et son guarda-volume (= consigne). Nous avons déjà un premier aperçu de la ville, réputée pour offrir une qualité de vie largement supérieure à la moyenne brésilienne. En effet, bien qu'elle abrite environ 1,76 millions d'âmes, la ville semble plus agréable: pas de tours de béton à perte de vue, un système de transport plutôt efficace, moins de déchets dans les rues...
Curitiba est une des villes les plus riches du pays, et est parfois qualifiée comme la plus européenne des villes brésiliennes. Dans les années 70, de nombreuses mesures ont été mises en œuvre afin de promouvoir les transports en commun, mais aussi pour lutter contre la pauvreté ou la pollution. L'année dernière, Curitiba a même reçu le Prix Mondial de la Ville Durable et le Prix du Transport Durable... d'ailleurs je vous reparlerai de transports en détail plus tard.
Une fois nos sacs déposés, nous nous rendons au Marché Municipal de l'autre côté de la rue. Rien de spécial, nous achetons quelques fruits à un vendeur qui nous apprend qu'il a appris le français, il y a déjà longtemps... oui, il y quelques dizaines d'années, le français était enseigné dans les écoles primaires brésiliennes. Nous nous arrêtons ensuite au niveau des restaurants puisqu'il est l'heure de manger. Nous hésitons à manger des sushis hors de prix, puis nous remarquons un restaurant où pour R$10,50 (4,5€), il est possible de manger à volonté. Bingo!
Pour visiter la ville (même si à vrai dire, celle-ci n'est pas spécialement jolie), il existe un bus touristique: pour R$20 (9€), on peut monter quatre fois dans un des bus londoniens (mais verts) qui parcourent la ville en boucle. Vu la facilité de la chose, nous avons choisi cette option.
Première étape, le musée d'art contemporain Oscar Niemeyer, en hommage au célèbre architecte brésilien. Une expo de Vasarely et d'autres dont j'ai oublié les noms. Un des signes particuliers de ce musée, c'est "l'œil de Niemeyer", visible sur la photo ci-contre.
Deuxième étape, la tour Oi, du nom de l'opérateur téléphonique occupant les lieux. Du haut des 109m d'altitude, il est possible d'observer la région à 360°. J'en profite pour voir de mes propres yeux la politique urbaine mise en place, mais là dessus aussi, j'y reviendrai.
Troisième étape... euh dernière étape en fait, l'organisation des transports est meilleure que dans le reste du Brésil, mais la moyenne est assez faible. Au lieu d'avoir le passage d'un bus touristique toutes les 20 minutes comme vanté dans la brochure, il faut attendre entre 30 minutes et 1 heure pour qu'il en arrive deux ou trois d'un coup. Ainsi, ayant commencer le tour en début d'après-midi, il ne nous reste plus assez de temps pour profiter de tous nos tickets de bus. Tant pis, nous jetons un coup d'œil dans le centre où nous errons quelques temps. Nous en profitons pour manger une galette de tapioca dont Sandra raffole puis nous retournons à pied à la gare routière. C'est parti pour Foz do Iguaçu.
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Je te jure! des boulets avec leurs bus!!!
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