Jour 167 - Retour au bercail

On se réveille tranquillement. On déserte l'auberge, en omettant de préciser que Yann a perdu sa clé magnétique. On passe au restau chinois pour se remplir l'estomac avant de rejoindre JFK. L'aéroport, pas le président qui lui est parti il y a longtemps.

On a plus beaucoup de dollars pour payer la navette interne dans l'aéroport. Comme on a un peu de temps, on part à pied sur les voies rapides pour rejoindre notre terminal. Le 7, sur 8 ! C'est presque le plus loin évidemment.

Arrivés au terminal, on a encore 10 dollars pour acheter un dernier burger entre nous 2. Les pièces qui restent resteront en souvenir. Nous embarquons ensuite à la nuit tombée. Les écrans à chaque sièges sont bien, avec plein de films à regarder, il y a même des séries, donc le voyage passe vite.

On survole le Canada, frôle le Groenland et faisons escale à Reikjavik. En effet, la compagnie est IcelandAir. Là, on se regarde avec Yann: mais pourquoi on a pas pris 2 ou 3 jours pour visiter l'Islande ??!! On y a pas pensé tout simplement. C'est dommage, mais on se dit que c'est l'hiver, qu'il fait extrêmement froid, alors peut-être qu'on a bien fait finalement (on se console comme on peut).

Après 3h30 d'escale au pays des "scheukeuflük" (on comprend rien à leur langue, tous les mots ressemblent à une onomatopée), nous redécollons pour le continent. Nous quittons ce pays de 300 000 vikings, dont 60% vivent dans la capitale. Cette fois-ci, nous rasons l’Écosse, traversons l'Angleterre et la Manche. J'aperçois les côtes françaises.

Je remets les pieds en France ce 15 décembre 2012. Et pour un petit moment a priori. A Charles de Gaulle, tout se passe bien. Nos bagages sont là. Une fois pris le billet de train et la carte 12-25, nous voilà dans ce bon vieux TGV. Le jambon-beurre est à 4€ ! Bienvenu dans la réalité, c'est fini les salgados à 2 reais ou les salchipapas pour quelques pesos.

Je m'endors tranquillement... pour me faire réveiller pour le classique contrôle de billet. Un changement de train à Rennes, et voici Vannes vers 19h... des villes moins exotiques que Ilheus, Puerto Madryn ou Flores.

Papa et maman m'attendent le sourire aux lèvres, "ah on ne te reconnais même pas !" s'amusent-ils. J'ai le droit à de bonnes crêpes pour le dîner. Je m'y attendais :)

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