Le samedi 24 octobre, en route pour Campinas, une ville située à une ou deux heures (suivant le trafic routier) de São Paulo, afin de prendre l'avion. En effet, nous avons décidé d'y aller en avion, le billet n'étant pas plus cher et le trajet étant beaucoup plus rapide que le bus: 2h30 d'avion contre 33h par le macadam. A vrai dire, j'étais partant pour le bus pour plusieurs raisons: on peut profiter des paysages, c'est plus écolo, on peut faire le voyage en plusieurs fois et voir d'autres villes et c'était un peu galère pour réserver l'avion!! Entre le choix de la date, des aéroports (il y a deux aéroports à São Paulo, plus celui de Campinas), le site internet de la compagnie qui bugue, nos cartes de crédit françaises qui ont du mal à passer... ou bout de plusieurs jours et d'une dizaine de tentatives, nous avons réussi à obtenir 3 aller-retour Campinas/Salvador pour 315R$ (130€).
Pour aller à Campinas, nous pensions que le bus coûtait dans les 5R$, erreur: 25R$. Cela commence bien! Puis nous passons donc le samedi après-midi à Campinas. Même si la ville n'est pas très jolie, il y a moins de trafic et plus de verdure qu'à São Paulo et c'est déjà agréable! N'ayant plus de déodorant, nous passons par une pharmacie. Nous voyant avec nos sacs sur le dos, la vendeuse nous demande d'où nous venons. De France! Ah oui, elle ne s'attendait pas à ce que l'on vienne de si loin. Un autre client se mêle également à la conversation. Ah la France! Et oui, un pays qui fait rêver beaucoup de brésiliens. Lui a appris quelques mots de français dans sa jeunesse: "Bonjour Jean, comment ça va!" se remémorant une leçon de français (tout en gardant un fort accent brésilien!). Elle a son père qui a voyagé en France il y a longtemps: un voyage inoubliable paraît-il. Quand ils apprennent que nous allons à Bahia, ils nous mettent en garde: là-bas il fait très très chaud. Oui merci, mais on connaît déjà!!
A la sortie de l'avion 2h plus tard (enfin 3h moins une de décalage horaire: il n'y a pas d'heure d'été dans les régions situées au Nord du Brésil), l'air est très humide et très chaud: seja bem-vindos na Bahia (= soyez les bienvenus à Bahia)! Nous retrouvons les lieux de nos premiers pas au Brésil, un an et quatre mois plus tôt. Ce coup ci, pas besoin de galérer pour demander où se rendre pour prendre un bus et aller au centre-ville, on s'en souvient! Finalement, aucun bus ne va dans le bon quartier (il était 11h du soir). Un autochtone nous propose de partager un taxi avec lui, 10R$ par personne, c'est parti pour le Pelourinho, le quartier où nous avions réserver une pousada.
Suite au prochain épisode!
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