Guarujá

Mais qu'est-ce donc encore ce mot? Guarujá... est-ce un fruit exotique inconnu du consommateur européen? Un type de musique brésilienne? ou bien le dernier joueur de futebol brésilien expatrié en ligue 2? ... Rien de tout cela, bien tenté mais non...

Guarujá, c'est la ville où je me suis rendu ce weekend. Et oui, ce lundi 7 septembre était férié pour cause de fête nationale: o Dia da Patria (= le Jour de la Patrie), fêtant l'indépendance du Brésil datant de 1822. J'aurais d'ailleurs dû avoir une semaine de vacances et pas seulement le lundi si la grippe A n'avait pas fait de grabuge.

Avec 4 amis , je suis donc parti pour Guarujá samedi dernier, de la rodoviária (= gare routière) de Jabaquara, au Sud de la ville: 22R$ (9) et 1h30 de trajet pour sortir de SP et rencontrer l'océan ainsi qu'un air moins pollué! En route, j'ai pu apercevoir une partie du terminal maritime de Santos, le port de SP situé un petit peu au Sud de Guarujá: des entrepôts, des réservoirs Petrobras (grande compagnie pétrolière brésilienne), des trains et des camions à perte de vue...

Puis me voilà à Guarujá. Petit bémol, le temps n'était pas du tout au beau fixe. Après une semaine ou deux de soleil impeccable (voir trop, le taux d'humidité étant descendu jusqu'à 23% à SP, sachant que 30 est le seuil critique, de plus tous les points de contrôle de la qualité de l'air étaient dans le rouge), les nuages sont revenus en force, la pluie avec. Ce weekend, il y a d'ailleurs eu de graves inondations et au moins 7 morts dont 3 à SP. Mais samedi, tout cela ne m'a pas empêché de me baigner, l'eau étant même assez bonne.

Les belles plages de Guarujá, "petite" ville de 285000 habitants, sont "urbanisées à outrance" comme le dit si bien mon guide Lonely Planet, ce qui s'explique par la proximité de SP, les Paulistas venant en masse y passer leurs weekends.

Pour le logement, nous avons trouvé une pousada (= auberge) pour 30R$ (12€) la nuit, ce qui est assew barato (= bon marché) pour l'état de SP, avec le café da manha (= petit-déjeuner) compris, bien entendu. Le café da manha dans une pousada, c'est l'occasion de manger quasi à volonté du pain, du jambon, du fromage, du chocolat, des gâteaux, des jus de fruits... histoire de bien commencer la journée et parfois même, de sauter le repas du midi! La diversité, la quantité et la qualité de la nourriture dépendant évidemment de la pousada.

Dimanche matin, après m'être bien rempli l'estomac... j'ai regardé le semi-marathon de Rio la TV (et également apercu Nicolas Sarkozy, invité au défilé de la fête nationale à Brasilia). Mais pourquoi rester devant la TV alors que j'étais à moins de 100m de la plage??! Peut-être parce qu'il pleuvait des cordes! Ensuite, muni de mes tongs, mon short et mon parapluie, j'ai quand même été observer les vagues et les nombreux surfeurs tentant de rester dessus.

Lundi, la journée a également commencé par un bon café da manha, mais en revanche, le soleil trônait fièrement au milieu d'un ciel azul (= bleu)! Direction plage, mais pas n'importe laquelle. En 20 minutes de bus, me voilà à la superbe plage de Pernambuco où se trouve un tombolo. Un tombolo c'est un banc de sable reliant la côte à une île, naturelle ou artificielle, située pas trop loin du rivage. J'ai découvert ce terme deux semaines plus tôt grâce à mon cours d'hidráulica, alors je vous en fait profiter! En tout cas, sortir de l'eau et retomber sur la mer 20m après, c'est assez sympathique. Et lorsque la marée monte, le tombolo devient une pateaugoire géante. Puis en me baignant, j'ai eu la chance d'apercevoir une tortue marine, sa tête et ses deux pattes avant émergeaient de l'eau alors qu'elle surfait sur une vague!

J'en ai également profité pour improviser une petite randonnée sur l'île afin d'avoir le meilleur point de vue possible pour vous offrir cette photo! Pieds nus, dans la jungle, avec les moustiques et la végétation luxuriante, avec en plus l'appareil photo dans les mains, ce n'est pas aisé! J'ai cru qu'il n'allait pas en revenir vivant. Finalement, il a bien vécu l'épreuve et cela en valait vraiment le coup.

Puis le weekend a touché à sa fin. Pour le retour, on a bien failli ne pas avoir de bus, vu qu'il n'y avait plus de place et trop de Paulistas voulant rentrer chez eux. Heureusement, ils en ont rajouté un, départ à 22h, ce qui m'a permis d'arriver vers 1h ou 1h30 chez moi (en prenant le dernier métro et le dernier bus à SP!). Le réveil à 6h15 pour aller en cours fut un peu difficile...

4 commentaires:

  1. Plage de sable fin ...... ça me manque et ça va être de pire en pire

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  2. Superbe la dernière photo !!!

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  3. En tout cas moi je dis que ton blog est super bien tourné!! Bon style d'écriture, histoires intéressantes ... C toujours un plaisir d'aller y faire un tour et de savoir comment sa se passe pour toi laba!! gbisouxxx

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