Nous retournons à l'aéroport. La fouille est plus que minutieuse. L'avion nous refait survoler des déserts puis Las Vegas apparait au loin, une sorte de mirage au milieu du sable. La tâche s'agrandit, les énormes casinos se distinguent, nous faisons notre virage non loin de la retenue du Hoover dam (barrage). Un beauf français commence à nous parler dans l'avion : "flambez pas tout les jeunes". Oui oui, c'est ça.
L'aéroport annonce déjà la couleur: "welcome to fabulous Las Vegas" en grand et machines à sous dans le hall. Nous délaissons les limousines et optons pour une simple navette direction le "strip", l'avenue principale bordée par les plus grands casinos: le Hard Rock café, le MGM avec son lion, le New York New York et ses grattes-ciels, le Luxor et sa pyramide, l'Excalibur et son château de bavière, le Mandalay Bay, le Planet Hollywood, le Paris ses monuments parisiens, le Bellagio et ses jets d'eau, le Mirage et son volcan, le Venitian et ses canaux, le Caesar Palace... que du lourd. Si la crise est passée quelque part, cela ne semble pas être ici !
Nous logeons à l'Excalibur, ayant pu réserver une chambre à seulement 34 dollars, très bon marché au vu de ce qui nous attend ! L'accueil est à côté des centaines de machines à sous, des tables de black jack, de roulette, de craps, de poker... le tout dans un décor étincelant. Par contre, au moment du check-in, on comprend qu'il y a une taxe supplémentaire obligatoire de 14 dollars... C'est abusé, mais nous n'avons pas le choix. Heureusement, la chambre est à la hauteur: un lit queen size (1,5mx2m), le plus confortable que j'ai jamais eu de ma vie, une grande salle de bains, une télévision, une vue correcte depuis le 27ème étage. Rien à redire.
Nous continuons dans les autres casinos. Ils sont tous basés sur le même modèle, mais le style du décor change. Le NY NY paraît plus jeune, entouré de bars. Au Planet Hollywood se trouve le "pleasure pit" où des danseuses attirent le badaud. Le Paris s'est offert une reproduction de la Tour Eiffel, de l'Arc de Triomphe et de la façade de l'ancienne gare Montparnasse ! A l'intérieur, le plafond est plus bleu qu'un ciel d'été. Pour le coup, il fait vraiment jour, de quoi se sentir en décalage horaire. Des entrées gratuites pour la boîte du nuit sont distribuées. Allez, on fait d'abord un tour au Bellagio et Caesar Palace, parmi les plus luxueux, puis on revient au Paris. L'argent et les boissons coulent à flot. On dormira un autre jour?!
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