Pour l'Afrique du Sud, la question principale tournait autour de l'insécurité, et le pays s'en est finalement très bien sorti. Dans la tête des brésiliens, l'Afrique apparaît parfois comme un continent sous-développé, les clichés sont nombreux (de la même façon que les européens ont des clichés sur le Brésil...!). Mais les brasileiros sauront-ils faire aussi bien?!
Petit retour sur les faits:
Après les Jeux Panaméricains à Rio en 2007, le Brésil va acceuillir 2 des principaux évènements sportifs mondiaux en un cours laps de temps. Ceci n'est pas dû au hasard, mais à une volonté claire du Brésil pour s'affirmer sur le plan international, que ce soit au niveau continental ou mondial. Les candidatures ont été fortement appuyées par le gouvernement. Pour l'obtention des JO, parmi la palette d'arguments, se trouvaient pêle-mêle le développement durable, le fait qu'à part la Chine, aucun autre pays dit "du Sud" n'avait organisé l'évènement, et des avantages économiques accordés aux pays soutenant la candidature...
Concernant la Coupe du Monde, la FIFA a annoncé en 2003 qu'elle aurait lieu en Amérique du Sud pour la première fois depuis l'Argentine en 1978. Pour décrocher le sésame, le Brésil s'est d'abord appliqué à être le seul candidat. La Bolivie a été écartée à cause d'une nouvelle règle de la FIFA interdisant les matchs à plus de 2500m d'altitude. L'autre concurrent était la Colombie, mais le Brésil, en élargissant son réseau au sein de la FIFA et de la confédération sud-américaine de football, a privé la Colombie de soutien, et sa candidature potentielle n'a pas eu de suite. De ce fait, le Brésil, unique candidat, obtient la Copa.
Mais ce n'est que la première étape d'un long parcours. Encore faut-il avoir la capacité d'accueillir les supporters du monde entier. Des défis importants sont à relever dans un pays en développement comme le Brésil: stades, transports, logements, sécurité... surtout lorsque que l'on sait que Rio est bordé de favelas (même si vous savez que la plupart des gens qui habitent dans les favelas sont des gens bien!) ou qu'à SP une pluie un peu violente peut créer des inondations en 10 minutes et paralyser le trafic routier.



La ville doit d'abord régler les problèmes quotidiens avant de penser sereinement à l'échéance de 2014. De même, les aéroports brésiliens en général n'ont pas les infrastructures suffisantes pour faire face à l'envol de leur fréquentation, souffrant d'un manque d'investissement au cours des 20 dernières années. Et en 2014?
Le temps presse... et même si tous les clichés ne sont pas vrais, les brésiliens ne sont pas reconnus pour leurs capacités d'organisation et d'anticipation!
un article intéressant:
RépondreSupprimerhttp://www.lemonde.fr/sport/article/2011/05/12/coupe-du-monde-2014-jo-2016-le-bresil-a-t-il-eu-les-yeux-plus-gros-que-le-ventre_1520731_3242.html
2014!!!??? mais c'est demain! ...surtout que l'on a pu constater que l'administration brésilienne était aussi lente que la notre...donc bonjour pour le coté administratif des grands projet!!
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