A 7h30, je me décide à tenter de les appeler, histoire d'être sûr qu'ils sont bien dans le coin (et n'ont pas raté leur avion de la veille par exemple...). Le problème, c'est que je ne sais pas comment appeler sur un téléphone étranger depuis mon portable, j'avais déjà essayer. Me vient l'idée de me renseigner sur une cabine téléphonique. C'était pourtant tellement simple: 00+ n° longue distance de son opérateur téléphonique + n° du pays + n° du correspondant... bingo, cela sonne!
Le temps de parler 3 secondes avec Cédric, mon forfait fond comme neige au soleil:
"- Vous êtes où?
- On vient d'arriver sur Copacabana!
- Bah... j'y suis aussi..."
Et évidemment, ils viennent de passer à 2 mètres dans mon dos.
On commence par un petit tour dans un cyber-café pour Lucile voit ses bons résultats d'examens (bravo Lucile!). Puis je les laisse partir vers le Christ Redempteur, moi je vais me la couler douce sur la plage, non sans d'abord aller déposer mes affaires en douce dans leur hôtel. Je rentre, suivant les instructions que C&L m'ont donné, ascenseur à gauche, 2ème étage, style je connais, je suis client. Aucun soucis, et tant mieux parce que je dois squatter leur chambre le soir-même (chuuut!).
Vers 11h, je pars les rejoindre au pied du Corcovado. Dans le bus, j'entends parler français: une bande de potes venant de Metz. Une fois arrivés, les rabatteurs pour les taxis se jettent sur les touristes, dont un parlant très bien français (pour accéder au Christ, il faut prendre un funiculaire, ou un taxi... ou marcher plus de 2 bornes entre les favelas). Les Messins embarquent dans le mini-van qu'il leur désigne. Moi non, je ne monte pas, je connais déjà!
En attendant de voir arriver C&L, je discute avec le rabatteur. Il a appris le français au Togo, où il a habité petit. Je me dis que c'est un bon avantage de parler français vis-à-vis des touristes, masi il me répond que... les français, ils sont casse-pieds! Ils veulent toujours un rabais et arrivent avec leur Routard qui indique un prix qui n'est pas forcément mis à jour: "oui mais dans le Routard c'est écrit que...". C'est vrai que le guide n'est pas toujours à la page.
Puis la nuit arrive. Nous trouvons un restaurant au kilo bon marché. Puis retour à l'hôtel où je re-rentre sans soucis. Je peux ensuite préparer mon matelas de fortune à base de couvertures pour une bonne nuit de squat.
ah le resto au kilo!!! miam miam
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